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Un environnement et un patrimoine architectural et paysager à préserver

Ce qui ressort du diagnostic

  • Des espaces naturels de qualité
  • Une nature en ville présente sous de formes multiples (arbres, alignements d’arbres, espaces verts publics ou privés…) favorable à la lutte contre le réchauffement climatique
  • Une zone agricole en périphérie : 1 220 ha d'espaces agricoles, soit 24% du territoire
  • Un réseau hydrographique riche : 34 ha de zones en eau et de marais
  • Des risques localisés pris en compte (ruissellement, inondation, mouvement de terrain, technologique) et des nuisances diverses à surveiller (pollution des sols ponctuelle sur d’anciens sites industriels et nuisances visuelles, olfactives, sonores ponctuelles et liées aux émissions de gaz à effet de serre)
  • Des transitions entre les espaces naturels ou agricoles et le tissu urbain à soigner
  • Des entités paysagères variées, marquées par la vallée de la Somme
  • Un patrimoine bâti et des formes urbaines riches et variés qu’il convient de préserver
Les paysages et points de vue d'Amiens © Espace Ville, 2022

Ce qui ressort de la concertation

  • La préservation du patrimoine architectural, paysager et vivant est considérée comme une priorité majeure du territoire.
  • Une forte attente en matière de transition écologique et un fort attachement à la nature en ville.
  • Pour la ville de demain il a été proposé de développer un urbanisme aéré, plus vert, préservant les terres agricoles.

Une population jeune, en croissance mais vieillissante

  • En 2019 : 45% de la population a moins de 30 ans malgré une population vieillissante (+ 2,5 % de personnes de + de 60 ans par rapport à 2008)
  • 134 706 habitants en 2019 (+ 2010 habitants entre 2013 et 2019) : un regain démographique faisant suite à une perte de population dans les années 2000
  • Des ménages amiénois de plus en plus petits, mais de taille supérieure à celle des ménages de villes comparables.

Un habitat qui doit être pensé pour toutes et tous

Ce qui ressort du diagnostic

  • Une attractivité de la ville croissante malgré des difficultés à répondre aux parcours résidentiels, maintenir et attirer des familles sur le territoire et répondre aux enjeux de vieillissement de la population
  • Une croissance continue du parc de logements : 75 575 logements en 2019 (+ 8 155 par rapport à 2008)...
  • ... mais environ 9 % de logements vacants : 70% de cette vacance correspond à une vacance dite commerciale (de moins de 3 ans). Un taux similaire voire moindre par rapport à d’autres villes comme Lille avec 10 %, ou Tours avec 11 % de vacance en 2019
Les quartiers où il s’est construit le plus de logements entre 2008 et 2019
  • Saint-Honoré Jeanne d'Arc : + 1 785 logements
  • Gare La Vallée : + 800 logements
  • Amiens Centre-Ville : + 730 logements
  • Saint-Anne Faubourg de Noyon : + 700 logements
Évolution du nombre de logements entre 1968 et 2020
  • Un parc de logements plutôt ancien+ de 50% du parc de logements existant date d’avant 1970. Avec 64% du parc constitué d'immeubles collectifs, un enjeu important pèse sur les copropriétés, notamment en terme de rénovation énergétique

 

Répartition des logements selon leur date d'achèvement
  • Une augmentation des petites typologies de logements (1 et 2 pièces) qui n’est pas favorable à l’installation des familles

 

Évolution des résidences principales selon le nombre de pièces entre 2008 et 2019

Ce qui ressort de la concertation

  • Une vacance de logements et un développement considérable de petits logements, jugés trop importants.
  • Un parc de logement existant devant être adapté aux attentes et besoins des populations (exemple : maisons amiénoises).
  • Pour demain : il conviendrait d’accompagner les parcours résidentiels en construisant intelligemment (différentes typologies de logements, offre favorisant la qualité de vie, etc.).

 

Un tissu économique et commercial à conforter et un enseignement supérieur dynamique

Ce qui ressort du diagnostic

Enseignement supérieur © Laurent Rousselin

 

 

Amiens, une ville « étudiante », propice au développement économique et à l’emploi :

  • Plus de 31 000 étudiants en 2021-2022
  • 320 formations postbac diplômantes
  • 900 chercheurs
  • 2 grands campus : coeur de ville et pôle universitaire sud

  • Une offre intéressante d’emplois, de nombreuses entreprises et des potentialités de développement économique pour les prochaines années (TGV, BNF, Boréalia 2, etc.)
    • 79 310 emplois en 2019 (soit 16,5 emplois pour 10 actifs)
    • 8,9% de taux de chômage pour le bassin d’emploi d’Amiens (3 premiers trimestres 2022, sources Insee et Pôle Emploi)
    • Une économie tertiaire prépondérante avec près de 85% des emplois
  • Une structure commerciale importante et bien organisée à l’échelle de la commune : près de 1 200 commerces en 2019 (dont 800 en centre ville, 15 à La Vallée des Vignes, 42 pour Shopping Promenade)
  • Un secteur touristique qui se développe (label destination pour tous, catégorie or...)
  • Une activité agricole, notamment maraîchère, qui se diversifie (AMAP, circuits courts, etc.) mais qui reste à soutenir
  • 4 principaux pôles d’emploi : l'espace industriel nord, la zone d'activité de Montières, la zone d'activité Saint-Ladre, le pôle santé sud et un maillage de pôles plus modestes intégrés au tissu urbain

Ce qui ressort de la concertation

  • Il est regretté une relative perte de diversité commerciale dans le centre ville, avec le départ récent d'enseignes et une offre de restauration rapide jugée abondante.
  • Le potentiel touristique du territoire doit être mieux valorisé au regard de ses atouts.
  • Pour demain, il est suggéré que la Ville mène une stratégie commerciale en faveur de la diversification des commerces en centre-ville et du développement de l'offre de proximité dans les quartiers.

Un bon niveau d'équipements à préserver

Ce qui ressort du diagnostic

  • Un nombre d’équipements culturels très importants et un bon niveau d’équipements sportifs toutefois anciens (années 1960-70) pour la plupart énergivores et nécessitant des travaux de rénovation, notamment énergétiques
  • Un bon niveau d’équipements d’établissements scolaires et de petite enfance
  • 11,6 équipements culturels et sportifs de proximité (boulodromes, terrains de tennis…) pour 10 000 habitants
    • Lille : 5,7
    • Hauts-de-France : 21
  • 4,7 équipements culturels et sportifs intermédiaires (salle de sport, bassin de natation…) pour 10 000 habitants
    • Lille : 3,3
    • Hauts-de-France : 4,6
  • 1,12 équipements culturels et sportifs de gamme supérieure (théâtres, cinémas…) pour 10 000 habitants
    • Lille : 0,82
    • Hauts-de-France : 0,83

Ce qui ressort de la concertation

  • Une offre d’équipements jugée satisfaisante, même si elle serait à compléter dans certains quartiers dont les habitants considèrent qu'ils sont moins bien servis que d'autres.
  • Pour la ville de demain il a été proposé de développer des équipements de santé et de convivialité, sportifs, culturels, dédiés aux enfants, accessibles et à moindre coût.

Des mobilités à renforcer

Ce qui ressort du diagnostic

  • Un important maillage d’itinéraires dédiés aux modes actifs, pouvant être amélioré
    • Un centre-ville piéton
    • + de 200 km de voies vélo mais seulement 36 kms de pistes cyclables
  • Un réseau de transports en commun satisfaisant et assez optimisé
    • 2 gares (arrivée du TGV prévue en 2025)
    • 4 lignes à Haut Niveau de Service (Nemo)
    • 36 lignes de bus : 15 lignes de proximité, 14 ligne Tempo et 7 lignes de transport à la demande
Mobilité
Répartition des modes de déplacement domicile-travail en 2018
  • Des déplacements motorisés facilités mais des enjeux liés au stationnement
    • Une offre de stationnement abondante avec 70 000 places de stationnement public (contre 76 000 à Lille), dont 8 500 dans le centre ville et sa proximité immédiate
      • 4 parkings relais insuffisamment utilisés
      • Des problématiques de stationnement localisées (dans les quartiers d’amiénoises notamment, ces habitations ne disposant pas de places de parking privées)
    • Un réseau routier structuré et bien maillé
      • La voiture reste le mode dominant pour les trajets domicile-travail
      • 1/3 des ménages amiénois ne possède pas de voiture (+2,8 points entre 2008 et 2019)

Ce qui ressort de la concertation

  • Les mobilités sont jugées insuffisamment adaptées, coordonnées et apaisées (conflits d’usages, lisibilité).
  • L’offre de stationnement ne fait pas consensus (suffisante pour certains, à renforcer pour d’autres).
  • Pour la ville de demain il a été proposé de repenser la place de la voiture, de développer les modes actifs et les transports en commun.

Questionnaire

Un questionnaire a été mis en ligne sur le site participatif de la ville (jeparticipe.amiens.fr). Il y a eu un total de 314 contributions.

Retrouvez ici les résultats !