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Insécurité : L’heure est à l’action, plus aux regrets

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08.05.2023

Rayan, Sofiane, Fatiha, Jennifer, Amélia et Éliam, … Autant de prénoms, de drames, de marques indélébiles et de cicatrices dans la vie et la mémoire des amiénois. Les années passent, les discours se veulent rassurants mais l’histoire se répète.

 

Les premières victimes, ce sont les publics les plus fragiles ou en grande précarité. Les deux à la fois, parfois, mais aussi et surtout les femmes, qui subissent la double peine des violences sexistes et sexuelles. Comment justifier leur absence de certains espaces publics ? Comment ignorer le danger pour elles que peut représenter le simple fait de rentrer chez soi, même en pleine journée ?

 

Nous aimerions pouvoir nous réjouir, comme la majorité, de la création d’un nouveau conseil local pour lutter contre la délinquance ou de la baisse de cette dernière… mais si les délits laissent place aux crimes et que l’insécurité et la tension s’intensifient, ne devons-nous pas changer de méthode ? Impossible pour nous de détourner le regard.

 

Il faut se saisir courageusement du problème et être proactif.

 

De nombreuses associations existent et des travailleurs sociaux agissent. Nous devons renforcer leur travail remarquable de pédagogie, d’actions préventives et d’information.

Nous proposons également de systématiser une présence policière aux abords des établissements scolaires, comme les collèges et les lycées.

 

Quid des postes de quartier de la police ? Il est plus que temps de remettre sur la place publique la question de leur retour. Nous devons renforcer les moyens accordés à la sécurité, redonner confiance en l’ordre public et en ses agents. Il faut recréer une police de proximité et mieux articuler la police municipale avec la police nationale.

 

Nous pouvons et nous devons nous donner les moyens d’apaiser la ville, nos citoyens et l’espace public.

 

Alors faisons-le.