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vue aérienne de l’usine de chocolats Magniez-Baussart et sa cheminée, située rue Colbert, 1960 © Archives municipales et communautaires d'Amiens

M. Magniez fonde en 1859 une chocolaterie au cœur d’Amiens, place Gambetta. Y sont concoctés des chocolats et des confiseries, aux sonorités d’antan : Caranouga, Gelacta, Heralda, Mellita ou encore Roustintin. Mais, les locaux deviennent vite exigus : l’usine à vapeur et les ateliers (rafraichissoir pour refroidir le chocolat, cassage mécanisé du sucre, etc.) déménagent une première fois rue Deberly en 1870. En 1899, l’usine Magniez-Baussart, agrandie, s’installe au 146, rue Colbert. À l’exposition internationale d’Amiens, organisée en juillet 1906 à la Hotoie, une enrobeuse de chocolat, brevetée 3 ans plus tôt, est présentée par la chocolaterie ; c’est un succès commercial à l’international. Durant l’entre-deux-guerres, Magniez-Baussart prospère et emploie jusqu’à 75 ouvriers. Mais l’usine est bombardée en 1940 et 1944 et la production est stoppée, dans l’attente de la reconstruction des bâtiments. En 1963, la chocolaterie Magniez-Baussart cesse définitivement son activité. Une autre chocolaterie, la maison Trogneux, rachète une partie de son équipement.

Vue du pavillon de la chocolaterie Magniez-Baussart lors de l’exposition internationale d’Amiens, 1906 © Archives municipales et communautaires d'Amiens_15Fi75
Vue du pavillon de la chocolaterie Magniez-Baussart lors de l’exposition internationale d’Amiens, 1906