Ambitions partagées avec nos voisins
Le 11 mars, la Ville d’Amiens s’est lancée dans un projet européen de renforcement de l’attractivité des centres-villes aux côtés de villes de la région et de Belgique.
19.03.2025
JDA 1111
Interreg Commerce ! Tel est l’intitulé du programme européen auquel s’est associée la Ville d’Amiens, aux côtés de treize villes et de cinq territoires des Hauts-de-France, de Wallonie et de Flandre belge. Objectif : mener des projets de redynamisation du commerce de centre-ville dans ces territoires qui comptent notamment Arras, Lille, Boulogne-sur-Mer, Courtrai et Ostende (Belgique), l’Agence de développement territorial du Cœur du Hainaut, celle de la Wallonie picarde et la BGE Hauts-de-France.
Le 11 mars, à l’hôtel de ville, le programme européen a été présenté aux commerçants amiénois. Liederik Cordonni, son coordinateur, a souligné que « le défi à Amiens était le même que dans de nombreuses villes de France et de Belgique. Le commerce de détail est partout sous pression : envolée des coûts, des loyers, des matières premières, changement des modes de consommation, concurrence des zones commerciales périphériques... »
Actions conjointes
Financé à 60 % par l’Europe (260 000 € sur quatre ans), le programme de coopération, d’échanges de pratiques, d’expérimentations et d’actions conjointes prévoit la création d’un outil d’analyse de l’attractivité, la mise en place d’opérations afin de générer de nouveaux flux et de promouvoir les achats locaux. La réduction du taux de vacance (la part de locaux commerciaux vacants) est un autre objectif du programme, même si à Amiens il n’est que de 8,3 % contre 13,4 % en cœur de ville en France (source Codata 2023). Les stratégies doivent encore être affinées avant d’être lancées d’ici le second semestre 2025. « Travailler avec l’Europe et nos voisins belges est important, a indiqué Nathalie Lavallard, l’adjointe au maire déléguée au commerce. Nous partageons tous la même ambition : renforcer l’attractivité de nos centres-villes et accompagner nos commerçants dans leurs difficultés. Ce projet est une belle opportunité. »
Ingrid Lemaire