01.06.2023
JDA 1048
Laval est un palindrome, un mot qui se lit dans les deux sens. La saison de l’ASC est aussi allée dans un sens puis dans un autre mais dans des pentes bien différentes. Le début prometteur (7 victoires en 11 matchs) ne présageait pas ces lendemains qui déchantent, au point de jouer avec les nerfs, le feu et le maintien. L’ASC a eu le mérite de le valider le week-end dernier avant que ne débarquent à La Licorne des Lavallois toujours à la lutte. Retour en cinq dates.
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8 octobre, l’ASC coleader
C’est l’été indien et le retour de l’enfant prodige : Gaël Kakuta, icône des années Ligue 1 d’Amiens, y va d’une madjer à la 88e à 10 contre 11 contre Dijon. Voilà Amiens coleader avec 23 points. -
12 novembre, patatras
Avant la coupure liée au Mondial, Amiens subit une quatrième défaite de rang contre Quevilly. La série noire a débuté à Nîmes, lanterne rouge, aux lendemains des espoirs dijonnais. L’ASC reste à 23 points. -
31 janvier, ciao Tolu
Dernier jour de janvier, l’ASC s’impose à Niort et pointe à trois points de la montée. Dans la nuit, Tolu, le buteur mal-aimé, file en Belgique. Il n’est pas remplacé. Le match suivant: victoire de Metz à Amiens, 2-0. Fin des illusions. -
2 avril, Hinschberger
déchargé Après trois revers de rang, Philippe Hinschberger alerte les dirigeants. En commun accord, le voilà déchargé de ses fonctions. Patrice Descamps, directeur du club, le remplace. L’ASC n’a plus que six points d’avance sur la zone rouge. -
26 mai, ouf !
Kakuta, Leautey et Cissé renversent un match mal embarqué à Quevilly (1-0 puis 1-3). Ils assurent un troisième succès sous l’ère Descamps et l’avenir du club en Ligue2 qui peut se pencher sur le dossier du prochain coach.
Antoine Caux
Amiens / Laval
Le 2 juin, à 20h45, à La Licorne
38e et dernière journée de Ligue 2