« Boréalia est d’un intérêt majeur pour Amiens »
Dans le cadre de la loi Zéro artificialisation nette des sols d’ici 2050, la Ville a acté le premier rapport local de suivi de consommation foncière de son territoire.
18.12.2024
JDA 1102
Trois ans après l’entrée en vigueur de la loi dite Climat et Résilience qui a fixé en 2021 le cap du zéro artificialisation nette des sols à l’horizon 2050, avec pour objectif intermédiaire de réduire de moitié la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2031, « les communes doivent produire un rapport de suivi de l’artificialisation de leurs sols », a rappelé Annie Verrier, adjointe au maire déléguée à l’urbanisme lors du conseil municipal du 12 décembre. Entre le 1er janvier 2011 et le 1er janvier 2023, Amiens a consommé 51,59 hectares (ha) en partie pour de l’habitat (28,6 ha) et des activités économiques (14,6 ha). L’artificialisation prévisionnelle d’ici à 2031 s’établit à 60,2 ha, essentiellement dans le secteur de l’avenue François-Mitterrand, sur l’emprise de la Zac Boréalia, infrastructures déjà existantes et zones préservées déduites.
Une ou deux gigafactories
Le futur Plan local d’urbanisme (PLU), également présenté lors de ce conseil et qui doit être acté fin 2025, prévoit « de figer 200 hectares à usage paysager ou agricole, a rappelé le maire Hubert de Jenlis. À Boréalia, nous étions au départ sur 600 hectares. On est aujourd’hui à 56 hectares. » L’artificialisation des sols a donc clairement diminué. « À Boréalia, on s’est éloigné d’une Zac. Nous avons avancé vers l’idée d’avoir à l’ouest d’Amiens un espace capable d’accueillir une ou deux gigafactories de 30 ou 50 hectares », a rappelé Marc Foucault, conseiller municipal et vice-président d’Amiens Métropole délégué au développement économique. « Il faut savoir être attractif pour des entreprises qui créent de l’emploi, a développé Hubert de Jenlis. On se réjouit que le taux de chômage ait nettement baissé mais ce n’est pas d’un coup de baguette magique. On se montre ouvert aux discussions avec les chefs d’entreprise. Boréalia est d’un intérêt majeur pour Amiens et ses habitants. Je trouverais dommage que l’on passe à côté de l’opportunité d’accueillir des sociétés qui s’inscrivent dans le développement durable. »
Ingrid Lemaire
- À NOTER -Prochain conseil municipal d’Amiens le 23 janvier, à 18h, salle des Assemblées. À suivre sur amiens.fr |