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32 bus au biogaz vont rejoindre le réseau de proximité. La flotte d’Ametis atteindra les 60 % d’énergie propre en 2026.

Bus : biogaz en approche  © Koolprod / Iveco (visuel non définitif)

13.04.2023

JDA 1044

La commande est passée. Fin 2023-début 2024, la flotte d’Ametis, le réseau de transport d’Amiens Métropole, s’enrichira de 32 véhicules neufs de marque Iveco fabriqués en France : 23 de douze mètres de long (370 000 € pièce) et neuf articulés de 18 mètres (550 000 €). Ils viendront renouveler une partie de la flotte actuelle « et ses bus thermiques vieillissants, pointe Jean-Claude Renaux, le vice-président d’Amiens Métropole délégué aux mobilités. La moyenne d’âge de notre parc thermique est de douze ans. Pour le confort et l’entretien, il ne faut pas dépasser les quinze ans et/ou les 500 000 km ».

Esthétiquement Nemo

Après avoir choisi l’électricité pour ses 43 Nemo affectés depuis 2019 aux lignes à haut niveau de service du réseau, la collectivité a opté pour le biogaz, peu polluant et moins bruyant que le diesel. L’esthétique de ces nouveaux bus rappelle les Nemo : « Ils pourront se fondre plus aisément dans les lignes Nemo en cas de besoin de renfort », souligne l’élu. Cette mission est actuellement remplie par des bus thermiques, alors que la campagne de reprise des Nemo défaillants par leur constructeur espagnol Irizar se poursuit. Une quinzaine de bus sont revenus : « Irizar est en retard, notamment faute de composants électriques. Nous continuons de les presser ».

 

Proximité, souplesse, écologie

Mais la destination première des nouveaux véhicules est le réseau de proximité, dont les lignes s’adaptent aux besoins des usagers. Ce qui est incompatible avec les infrastructures fixes (recharge en bout de ligne) de l’électrique. D’où le biogaz : « Il faut de la souplesse, de la fiabilité, mais aussi une grande autonomie – environ 250 kilomètres par jour – que l’électrique n’offre pas encore », résume Jean-Claude Renaux. Une station biogaz verra donc le jour au dépôt de Rivery. Puis, en 2025-2026, une dizaine d’autres véhicules rejoindront à leur tour la flotte. Électriques ou au biogaz ? La question, dépendante des évolutions technologiques, reste ouverte. Après cet achat, la flotte passera à 60% d’énergie propre, contre 31 % aujourd’hui.

Jean-Christophe Fouquet

 

 

+ 18,31 %

C’est l’évolution de la fréquentation du réseau entre 2017 – dernière année avant travaux BHNS – et 2022 – première année d’après-Covid. Hors samedis, désormais gratuits.

 

 

 

La flotte actuelle

  • 43 bus électriques, les Nemo des lignes N1 à N3.
  • navettes thermiques Cœur de Ville.
  • 66 bus thermiques standards.
  • 37 bus thermiques articulés.