15.05.2024
JDA 1081
« Ça va vite mais, comme on était en hauteur, on a eu le temps de voir la flamme arriver de loin. Il y a un petit stress, comme avant une compétition, et une certaine adrénaline. » Si à Amiens, les porteurs de la flamme olympique se préparent pour son passage le 4 juillet, Yannick Danquigny, lui, partage déjà son expérience. L’ancien président d’Amiens-Rivery Escalade, professeur de sport au collège Jules-Verne, revient de Sisteron (Alpes-de Haute-Provence) où il a participé au relais particulier réalisé en falaise le 11 mai, trois jours après l’arrivée de la flamme à Marseille. « La flamme est passée rapidement de main en main. Il fallait faire attention à ne pas brûler nos cordes. Et à ne pas la faire tomber ! »
« J’aime le côté rassembleur de l’événement »
Yannick Danquigny n’aurait jamais imaginé porter la flamme olympique. « La Fédération d’escalade était mise à l’honneur. La Ligue des Hauts-de-France a choisi deux bénévoles investis pour notre sport: Caroline Larzul, présidente de Roubaix, et moi, raconte l’enseignant, discret mais honoré que l’on pense à lui en tant que bénévole. Je suis content pour ma discipline qui n’est pas très médiatisée. » L’attrait pour le club d’Amiens-Rivery ne fait que grimper avec 280 licenciés au dernier recensement. L’escalade est même olympique depuis les derniers Jeux de Tokyo. Yannick Danquigny compte désormais partager son expérience avec ses élèves et les licenciés. « J’ai bien aimé le côté rassembleur de l’événement. Il y a aujourd’hui beaucoup de divisions, de clivages. Là, tout le monde est réuni. Ça fait du bien. »
Antoine Caux