Direction : Saint-Acheul
La rue Saint-Acheul est entrée en travaux. Elle sera à terme en sens unique en direction de l’ancienne abbaye à qui elle et le quartier doivent leur nom.
15.01.2025
JDA 1104
Ses 450 mètres de long vont de la voie ferrée à la chaussée Jules-Ferry. Un chemin qu’empruntaient les moines de l’abbaye de Saint-Acheul il y a sept cents ans, puisqu’il les menait aux hortillonnages. L’abbaye est désormais un ensemble scolaire. Mais la rue Saint-Acheul, dans le quartier du même nom, a conservé son tracé médiéval. Elle est entrée en réfection le 13 janvier. Ces travaux doivent durer jusqu’à la fin du mois d’avril. « Une requalification nécessaire », souligne Matthieu Beauvarlet, adjoint au maire délégué au secteur Est.
Double sens cyclable
Seule la partie basse de la rue Saint-Acheul, au départ de la voie ferrée, était jusque-là en sens unique ascendant, vers Jules-Ferry. C’est-à-dire sa section la plus étroite, devant l’école La Neuville. À terme, toute la rue roulera vers l’abbaye. Avec des trottoirs élargis, un double sens cyclable et des plantations « pour répondre aux enjeux climatiques et de mobilité douce », résume Matthieu Beauvarlet. Le stationnement en chaussée alternera d’une rive à l’autre afin de casser la vitesse. Et la partie devant l’école deviendra une zone de rencontre : 20 km/h, priorité aux piétons. Quatre places de stationnement seront sacrifiées. Mais treize autres créées impasse Bobillot, près de l’école et du futur parc (lire ci-dessous).
Jean-Christophe Fouquet
Un parc derrière l’école
Ce projet, l’un des lauréats du budget participatif 2024, vient en complément des aménagements publics. Les espaces verts situés derrière l’école La Neuville vont se transformer en parc. Avec deux accès : via le chemin du Réservoir, où plusieurs maisons vétustes ont été supprimées – notamment celle accolée au calvaire, célèbre car le corps d’une femme y a été retrouvé en 2015 – et via l’impasse Bobillot, où une placette verra le jour (photo). « Ce sera une nouvelle promenade, un grand lieu de verdure dans un quartier qui en manque », résument Alexandra Maringer et Marine Pinet, habitantes du quartier à l’initiative du projet. Au programme (en construction avec les habitants via le comité de quartier) : plantations d’arbres fruitiers, bancs, balançoires et activités intergénérationnelles.