Dopé par les Jeux
Aubaine pour les clubs : les jeux Olympiques et la moisson de médailles françaises ont suscité des vocations. À l’Amiens Sport Tennis de Table, les demandes explosent.
04.09.2024
JDA 1089
La table de ping-pong a servi tout l’été dans le jardin des Descamps à Camon. Baptiste s’est souvent pris pour Félix Lebrun, le pongiste de 17 ans, sensation des JO (médailles de bronze en individuel et en équipe, avec son frère Alexis). Et si la rentrée de Baptiste se fait en CM2, elle rime surtout avec ses débuts en club, direction Longueau. Dans la foulée des JO, les structures de tennis de table font le plein, comme le confirme l'Amiens Sport Tennis de Table : « Normalement fin août, on est à 60 licenciés. Là, on a dépassé les 200 », chiffre Vincent Buignet, le nouveau président du club. Une surprise ? « Peut-être pas à une telle ampleur mais on avait anticipé les Jeux. On savait qu’il y avait des chances de médailles, on était dans les starting-blocks. » Son prédécesseur Denis Chatelain avait entrepris un travail de fond en prévision : structuration, travail sur la communication et sur les réseaux sociaux, partenaires en hausse... Et même un recrutement pour l’équipe première avec des joueurs comme le Chilien Nicolas Burgos ou l’Argentin Santiago Lorenzo qui ont participé aux JO. « Il y a clairement un effet JO et un effet Lebrun, résume Vincent Buignet. On profite d’une belle image, de quelque chose d’assez cool. La mayonnaise prend encore plus que prévu. »
Antoine Caux
Joseph Mbongo : « Une parenthèse enchantée dans nos vies »
Le président du comité départemental handisport avait été choisi par Amiens Métropole pour porter la flamme olympique le 4 juillet dans les rues d’Amiens. « Sur les 200 mètres pendant lesquels j’ai porté la torche, je me suis senti investi, comme si j’étais vecteur de paix. C’est incroyable comment l’olympisme fédère. Ça a été une parenthèse enchantée dans nos vies et ça fait du bien. »
Tir à l’arc : « Les JO ont toujours un effet »
Deux médailles (argent en équipe masculine et bronze pour Lisa Barbelin) et un site d’exception (l’esplanade des Invalides). Le tir à l’arc a visé dans le mille à Paris. La Compagnie d’arc d’Amiens s’attend à être sollicitée à l’occasion d’Agora, le salon des associations le 7 septembre (cliquez ici pour lire l’article : plus de 8 000 agoravores), qui marque la rentrée du club. « Paris a été une très belle vitrine, mesure Paul Foulon, son président. La médaille d’or de Sébastien Flûte à Barcelone en 1992 avait eu un très fort impact. » Trop tôt pour mesurer celui de 2024. « Nous n’avons pas de limite si ce n’est le nombre de bénévoles ! »