Enfin à la fête ?
L’ASC rechausse les crampons à une période où, d’ordinaire, seuls les Gothiques sont au charbon. Deux sports, deux clubs mais un même besoin de confiance.
14.12.2022
JDA 1032
Les Gothiques se sentent peut-être moins seuls cette année. Avec la coupure liée à la Coupe du monde (20 novembre - 18 décembre), les footballeurs de Ligue 1 et Ligue 2 ont avancé leur trêve hivernale à la fin novembre et reprennent la compétition à l’heure où ils sont d’habitude en vacances. Au grand dam de Philippe Hinschberger, l’entraîneur amiénois qui goûte peu à cette manipulation du calendrier, l’ASC va enchaîner les matchs (et deux déplacements à Valenciennes et Laval) entre Noël et l’An, période où les hockeyeurs sont d’habitude les seuls à briser la glace de la trêve des confiseurs. La légende raconte que le championnat de hockey, très représenté dans les villes de montagne, programmait des rencontres à des périodes où les stations de ski étaient pleines. Dans le foot, c’est outre-Manche que les fêtes de fin d’année et sa cohorte de jours chômés étaient mises à profit pour programmer les grands duels, le fameux boxing day (comprendre : jour de cadeau).
Nouvel élan
Pour l’ASC, la coupure est peut-être arrivée au bon moment. Challenger aux premiers rôles de Ligue 2, la bande de Gurtner avait patiné dans le dur de l’automne pour redescendre à la 7e place et voir s’éloigner les leaders. Au moins, la facile qualification en Coupe de France contre les amateurs martiniquais du Lamentin (10-0) avait apporté un peu de baume au cœur. « Il y a eu les vacances, on ne va pas passer notre temps à ressasser », positive Hinschberger. Les Gothiques, eux, restent sur courant alternatif aux portes du top 8, synonyme de qualifications aux play-offs. C’est bientôt le moment de faire des vœux.
Antoine Caux