JO : le compte à rebours commence
À 240 jours des jeux Olympiques de Paris 2024, un décompte s’installe au Coliseum. Accueil de délégations, soutien aux sportifs, animations... Amiens s’est vraiment pris au jeu.
29.11.2023
JDA 1064
Un acte symbolique pour rendre paradoxalement plus concret l’approche des jeux Olympiques. Ce 29 novembre, à 240 jours du plus grand événement sportif planétaire, un compte à rebours est activé dans le hall du Coliseum, l’un des poumons du sport de la ville et l’un des neuf sites amiénois labellisés Centre de préparation aux jeux Olympiques. Le grand écran affiche les comptes à rebours jusqu’aux jeux Olympiques (26 juillet - 11 août) et Paralympiques (28 août - 8 septembre), en alternant les deux échéances. « Les deux événements sont mis sur une même échelle d’importance, appuie Guillaume Duflot, le vice-président d’Amiens Métropole délégué au sport. Nous avons autant d’ambition pour l’un que pour l’autre. »
Quatre délégations à Amiens
« Que de chemin parcouru depuis septembre 2017, se remémore l’élu. Depuis la désignation de Paris comme organisateur des JO. Dans la foulée, nous avons tout de suite cherché à participer à cet élan. » C’était le début du projet Amiens se prend au jeu. L’agglomération voyait neuf de ses équipements labellisés Centre de préparation aux jeux Olympiques. Ils ont séduit à ce jour quatre délégations du Japon : les nageurs olympiques et leurs homologues paralympiques viendront affiner leurs réglages et encaisser le décalage horaire au Coliseum (ils y sont d’ailleurs déjà venus en repérage et en test) juste avant les compétitions. La délégation de tennis de table s’installera également salle Albéric-Labaume en juillet prochain. Les parathlètes prendront leurs quartiers au stade Urbain-Wallet en août.
Des négociations en cours
« Nous avons dû dire non aux nageurs suisses et danois, regrette Guillaume Duflot. Mais cet attrait d’Amiens ne devait pas non plus gêner les nageurs amiénois comme Mewen Tomac, qui a de grandes chances à Paris ! » Des négociations sont en revanche toujours en cours avec les footballeurs japonais qui pourraient s’installer à La Licorne. Ainsi qu’avec une délégation de judo.
Antoine Caux