26.05.2023
JDA 1047
L e conseil d’agglomération du 11 mai a permis d’évoquer les actions et perspectives de la Mission locale insertion formation emploi du Grand Amiénois (Mlife), « organisation satellite d’Amiens Métropole et d’autres communautés de communes voisines », comme l’a qualifiée son président Thomas Lhermitte. Il existe 436 Missions locales en France. « La nôtre couvre un territoire de 2400 km2 , avec 42 points de rencontre et six antennes, dont quatre à Amiens Métropole. »
Une action plurielle
La Mlife du Grand Amiénois compte 84 professionnels. Son action est plurielle: à la fois mission locale pour les 16-25 ans, maison de l’emploi à l’écoute des entreprises, elle est en charge du Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) depuis 2019 et propose dans ce cadre un accompagnement individualisé aux plus de 26 ans. « Elle oriente, conseille, forme les publics mais soutient aussi le développement économique local. »
Forums et job datings
Des services que la Mlife accomplit grâce au soutien de l’État et des collectivités. La subvention allouée par Amiens Métropole pour 2023 (726 821 M¤) a été approuvée lors du conseil. « En 2022, 5450 personnes ont été suivies par la Mission locale, 556400 ¤ reversés dans le cadre du PACEA et 1,9 M¤ au titre du Contrat engagement jeune. On comptabilise davantage de CDI et de CDD durables, 3 500 contrats et près de 2500 stages pourvus. Le Plie a permis d’accompagner près de 1000 personnes. » Toute l’année, la Mlife organise des job datings ou des forums du recrutement et de l’alternance, comme le 11 mai dernier au Zénith (photo), « qui a enregistré un record de fréquentation avec 2900 entrées ». 2500 offres d’emploi étaient à pourvoir. « Ce bilan démontre l’utilité incontestable de la Mlife », a salué le président d’Amiens Métropole Alain Gest. En décembre, elle fêtera ses 40 ans. « Le projet de loi France Travail annoncé par le président de la République soulève des questions légitimes de nos agents. Les Missions locales sont vraiment les outils des collectivités territoriales et la nouvelle entité qui réformerait Pôle emploi en 2024 gagnerait à respecter leurs spécificités », a conclu Thomas Lhermitte.
Coline Bergeon