Le centre-ville au centre des attentions
Des animations le samedi, des campagnes de communication... À l’issue d’ateliers avec les commerçants, Amiens a présenté sa feuille de route pour l’attractivité de son centre-ville.
27.03.2024
JDA 1077
« Le centre-ville, c’est le centre commercial qui donne le "la" d’une ville », selon Brigitte Fouré, le maire d’Amiens. Alors pour éviter les fausses notes dans la conjoncture actuelle, les élus ont rencontré les commerçants du centre-ville lors de quatre ateliers. Les conclusions étaient rendues le 25 mars sous forme de feuille de route. Parmi les mesures : une grande campagne de communication sur les enseignes nouvellement installées (Cyrillus, Tommy Hilfiger, Levi’s...) ou sur l’offre de stationnement (lire ci-dessous). « Nous communiquions mais peut-être pas assez », a reconnu Brigitte Fouré. Autres nouveautés : le centre-ville sera animé chaque samedi dès le mois d’avril avec des déambulations (danse, musique, théâtre...) et un guide-pratique sera prochainement distribué aux commerçants.
« Première destination d’achat »
« C’est bien d’avoir ce nouvel élan pour le centre-ville », a commenté Amélie Boucher pour la Chambre de commerce. Avec 305 millions d’euros qui y sont dépensés par an (chiffre AID Observatoire), le centre-ville (738 commerces) est le deuxième pôle commercial de l’agglomération juste derrière celui de Saint-Ladre Shopping Promenade (311 M€). « Mais le centre-ville reste la première destination d’achat », nuançait Véréna Bourbia de l’Aduga, l’Agence de développement et d’urbanisme du Grand Amiénois, qui présentait un diagnostic commercial d’Amiens. « Cette étude va à l’encontre de cette petite musique qui dit que le centre-ville serait délaissé », a déclaré Brigitte Fouré. Le nombre de rideaux fermés est en deçà de la moyenne des Hauts-de-France et nationale (lire ci-dessous). Des commerces ouvrent, d’autres ferment, l’offre évoluant en fonction des demandes des consommateurs. « Il y a un important turn-over, poursuivait l’Aduga. Ce ne sont pas les mêmes cellules qui restent vides. » Celle de Camaïeu sera d’ailleurs bientôt reprise par le vendeur de chaussures Deichmann.
Antoine Caux
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