Le fauteuil retrouvé grâce à la vidéoprotection
Les agents de la police municipale ont permis l'interpellation rapide des auteurs du vol d'un fauteuil roulant électrique.
29.03.2023
JDA 1042
Étape 1 : le vol
Le 20 mars, en soirée, la police municipale est informée d’un vol de fauteuil roulant électrique ayant eu lieu dans l’après-midi rue de l’Oratoire devant un cabinet médical, pendant le rendez-vous d’un patient. « L’opératrice de nuit du CSU (le centre de supervision urbain installé square Friant, ndlr) procède donc à une relecture des enregistrements des caméras de vidéoprotection », contextualise Xavier Alabarbe, chef de pôle spécialisé à la police municipale.
Étape 2 : la relecture
En plein visionnage des enregistrements de la journée, l’opératrice repère un fauteuil qui correspond à la description descendre vers Saint-Leu. « Puis je le retrouve avec une autre caméra. La personne dedans est accompagnée d’un comparse à trottinette portant une seconde trottinette... Je les vois arriver jusqu’à un logement. » Mais le moment où s’opère la relecture ne correspond pas aux heures légales d’intervention à l’intérieur d’un domicile. « Je garde un œil sur la rue et vois les individus entrer et sortir, poursuit l’agent. Mais sans fauteuil... Or il faut l’objet du délit pour pouvoir agir. »
Étape 3 : la récupération
« Prévenue, la police nationale intervient au matin et récupère le fauteuil roulant », reprend Xavier Alabarbe. Entretemps, au CSU, l’opératrice de jour, qui a pris la relève de la surveillance, aperçoit un suspect potentiel sortir. « Mais je ne distingue pas vraiment son visage, explique-t-elle. Je le retrouve ensuite à une terrasse, où il rejoint son acolyte, habillé comme la veille. Je n’ai alors plus de doutes. » Le centre d’information et de commandement de la police nationale est informé.
Étape 4 : l’interpellation
C’est ainsi que la police nationale interpelle les deux hommes. Bertrand Humel, directeur de la sécurité, de la prévention et des services à la population d’Amiens Métropole, salue la coopération entre les polices municipale et nationale et le « professionnalisme, le sens policier des agents au service des Amiénois. La vidéoprotection seule sans opérateurs présents derrière les écrans 24h/24 et 7J/7, ça ne sert pas à grand-chose. C’est un travail de fourmi, d’une grande aide pour de nombreuses affaires ».
Jean-Christophe Fouquet
143caméras de vidéoprotection sont déployées dans l’espace public amiénois.
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