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Le maire de Remiencourt : « Je me sens moins seul »

Le président d’Amiens Métropole Alain Gest est allé rencontrer les maires de Remiencourt et de Boves, inquiets face à la montée des eaux.

Le maire de Remiencourt : « Je me sens moins seul » © Laurent Rousselin

05.03.2025

JDA 1109

« Je n’ai jamais vu la Noye aussi haute. Et moi, je n’ai pas de réponses à apporter aux inquiétudes des habitants. » Pascal Tonnelier, le maire de Remiencourt, a donc pris comme un premier soulagement la visite du président d’Amiens Métropole Alain Gest et des services de la collectivité, venus constater cette montée des eaux qui touche, à ce stade, quelques jardins mais aucune habitation. « Le débit de la Noye est à 2 m3 par seconde. Si une berge craque, aïe ! », a expliqué Pascal Tonnelier. « Dans l’urgence, Amiens Métropole peut fournir des sacs de sable », lui a répondu Alain Gest. 100 sacs ont d’ailleurs déjà été livrés à Boves où les ruissellements de la Noye alarment également. « Les gens ont peur de revivre 2001 », a rapporté Maryse Vandepitte, la maire de la commune.

Vigilance et perspectives

« Nous surveillons. J’ai trop mal vécu 2001 pour ne pas être attentif à ce qu’il se passe, a assuré Alain Gest, le président du Département à l’époque. Amiens Métropole, qui détient la compétence Gemapi (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, ndlr), jouera son rôle. Mais les deux associations syndicales des canaux et de la Noye doivent jouer le leur. Je ne veux pas qu’on dise : puisque personne ne paye, c’est à Amiens Métropole de le faire. » Des associations syndicales réunissant les propriétaires, aux moyens limités, qui viennent d’être remises autour de la table par l’Ameva, le syndicat mixte de l’aménagement et valorisation du bassin de la Somme. Le président d’Amiens Métropole voit au-delà de l’urgence : « Il faut mettre au point un plan qui dira quoi mettre en place et combien ça coûte ». Des perspectives qui ont rassuré Pascal Tonnelier : « Je vois que les services répondent présents. Je me sens moins seul ».

Antoine Caux