Le marché sicilien qui “Vaux” le détour
17.01.2024
JDA 1069
De l’huile d’olive, de l’origan, des anchois... Et puis ces oranges de Ribera, véritable concentré de vitamine C, cueillies à la main sur les bords du fleuve Platani, dans la vallée des temples grecs d’Agrigente, cette partie de la Sicile tournée vers la Tunisie, appelée la Sicile africaine. C’est le voyage gustatif que propose une nouvelle fois Vaux-en-Amiénois le 20 janvier avec son marché sicilien. L’histoire est belle : il y a quarante ans, Daniel Leleu (maire de Vaux depuis 2008) aide un Sicilien qui devient son ami. Qui l’invite ensuite dans sa petite ville de Cattolica Eraclea. Des liens se créent jusqu’au jumelage de Vaux et Cattolica. « Et puis, un jour, un coup de fil du maire de là-bas : “Tu ne veux pas deux tonnes d’oranges ? On a un camion qui livre en France.” » Le maire se retrouve à vendre au débotté des cagettes... qui s’arrachent. Le marché est né. « On vient d’Arras, de Lille... C’est un peu la folie », mesure Daniel Leleu. Le marché mobilise 35 bénévoles avec un système de précommandes (terminées depuis le 13 janvier). L’an prochain, une fois la salle des fêtes rénovée (les travaux vont débuter), un festival franco-sicilien s’ajoutera au printemps à cette romance italienne.
Antoine Caux
Marché sicilien, le 20 janvier, de 10h à 16h30, à l’atelier communal de Vaux-en-Amiénois