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Les hockeyeurs d’Amiens, solidement accrochés à leur 5e place avec deux victoires le week-end dernier, évoluent devant une patinoire comble cette saison.

Les Gothiques font  le plein… de spectateurs © Laurent Rousselin

29.01.2025

JDA 1106

Ils n’étaient jamais venus assister à un match des Gothiques. Dimanche soir, Gabriel et Victor, deux adolescents de Camon, ont vu Amiens étriller le leader, Grenoble (4-2). Et pour vivre l’ambiance des grands soirs, il leur a fallu se rabattre sur les places “debout”, les seules encore disponibles à vingt-quatre heures du match. « On est complet à chaque rencontre, confirme Élie Marcos, le manager général des Gothiques. Et on l’est déjà pour le prochain match. » En l’occurrence un derby face à Rouen à la saveur toujours particulière. Mais cette saison, qu’importe le flacon (et l’adversaire), il y a l’ivresse des chiffres : les 2 900 places assises et les 400 debout trouvent toujours preneurs.

Le hockey devant le hand en France

Un contexte conjugué à la bonne forme des hockeyeurs amiénois que Denis Richard, l’un des membres des Bâtisseurs (les actionnaires du club), savoure : « J’aimerais dire que ce n’est que grâce à nous mais il ne faut pas négliger qu’il y a un phénomène général : en France, le hockey est passé devant le handball en termes de fréquentation. Maintenant, c’est vrai qu’on sent que quelque chose de solide est né ici cette saison ». Une saison (régulière) qui devrait voir les Gothiques terminer à la cinquième place. Les deux victoires contre Marseille (3-2, le 24 janvier) et Grenoble ont permis de faire le trou sur les Phocéens et les Chamoniards, poursuivants directs.

 

Nouveau public

« Il y a de la combativité, des valeurs et cette proximité avec le jeu. C’est un super spectacle sportif, poursuit Denis Richard. Peut-être que l’intensité constante toute la saison, et ce malgré les blessures, déçoit un peu moins que le foot en ce moment. » Et attire donc des gens à la patinoire plutôt qu’à La Licorne. Pierre-Yves, 50 ans, déjà présent à l’époque de Coubertin (l’ancien nom du Coliseum) et avec son maillot Antoine Richer de 1998 sur le dos a bien vu arriver un nouveau public. « Il y a eu une politique tarifaire pour les étudiants. Ça crée un renouvellement », analyse ce supporter qui a converti sa compagne, Marie-Odile, au hockey. On les retrouvera aux play-offs. Le Coliseum devrait encore afficher complet.

 

Antoine Caux

 

Amiens / Rouen
Le 31 janvier, à 20h15
Au Coliseum
40e journée de Ligue Magnus
  • Les jeunes de l’ASC en 16es

Les jeunes de l’ASC se sont qualifiés pour les 16es de finale de Gambardella (la coupe de France des moins de 18 ans). Ils joueront ce 2 février à Creil. On compte dans les rangs amiénois certains joueurs champions de France 2024 en moins de 17 ans, le premier titre national pour Amiens.

  • Des pointures du saut à Amiens

La sauteuse en longueur serbe Milica Gardasevic (6,91 m) et la triple sauteuse ukrainienne Anna Krasutska (14,21 m) comptent parmi les têtes d’affiche du Meeting élite des Trois Sauts de l’Amiens UC, le 1er février au stade Urbain-Wallet à partir du 13h45. Concours du triple saut (fém.) à 15h15, saut en longueur (fém.) à 16h30. Hauteur (fém. et masc.) à 17h, longueur (masc.) à 17h45.

  • Déjà 2 800 à l’Urban Trail

L'Engie Urban Trail, parcours de 10km à faire en courant ou en marchant, fera passer les participants par les lieux symboliques et inattendus de la ville le 22 mars. Le nombre de places est limité à 6 000 alors que les inscriptions filent. Parmi les nouveautés 2025, le peloton devrait visiter les studios de la radio d’Ici Picardie.

> urbantrailamiens.com