Les filles de Longueau smashent sur l’eau
Les joueuses du LAMVB caracolent en tête de Nationale 2. Un retour au premier plan pour la vitrine du volley dans l’agglomération.
![Les filles de Longueau smashent sur l’eau © Laurent Rousselin / Amiens Métropole Les filles de Longueau smashent sur l’eau © Laurent Rousselin / Amiens Métropole](/var/ez_website/storage/images/media/images/jda/jda-2023/jda-1037/les-filles-de-longueau-smashent-sur-l-eau/999293-1-fre-FR/Les-filles-de-Longueau-smashent-sur-l-eau_format_610x450.jpg)
08.02.2023
JDA 1037
Onze victoires en douze journées, une petite défaite (après avoir eu des balles de match) et six points d’avance (l’équivalent de deux succès) à dix journées de la fin. Les joueuses du Longueau-Amiens Métropole Volley-Ball écrasent la concurrence et filent tout droit vers une accession en championnat d’Élite. Le club s’est donné les moyens cette saison pour sortir de Nationale 2. « C’est vraiment le moment pour monter, fixe Bernard Couillet, le président, face à la perspective de subventions départementales amenées à fondre en cas d’une nouvelle saison à ce niveau. Nous sommes donc allés chercher des joueuses qui pouvaient porter cette ambition. » Année décisive mais année de bouleversements, la première depuis longtemps sans l’entraîneur Clément Bevilacqua, parti dans le Sud.
Un entraîneur franco-roumain
Le Franco-Roumain Ion Dodre, qui a connu à la tête d’équipes féminines la Coupe d’Europe avec Bucarest et Charleroi et l’accession en Ligue A du côté de Valenciennes, le remplace depuis cet été. « Un entraîneur très exigeant. » Reste que ce LAMVB mêle volleyeuses à plein temps et joueuses travaillant à côté, « quand elles n’ont pas déjà des vies de famille », ajoute le président qui a implanté le volley à Longueau en 1969. Pionnier dans la promotion du sport féminin, Bernard Couillet témoigne que, au-delà des discours, les choses peinent à évoluer. « Pour trouver des sponsors et de la visibilité, c’est encore difficile. » Sur le parquet, Leïla Loubard et ses coéquipières ne peuvent pourtant pas faire mieux.
Antoine Caux
Longueau / Saint-Pol-sur-Mer
Le 12 février, à 15h
Salle Pellerin
13e journée de N2