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Les rues se font belles près du marais

Quartier Val-d’Avre, des travaux débutent rues du Bel-Air et Victorine-Autier. Une étape nécessaire avant la réhabilitation du marais des Trois-Vaches.

Les rues se font belles près du marais © Laurent Rousselin
Un parking éclairé se construit rue Victorine-Autier pour les habitants et les futurs visiteurs du marais des Trois-Vaches, juste en face, dont la réhabilitation est à l'étude.

27.11.2024

JDA 1099

La réhabilitation du marais des Trois-Vaches, projet lauréat du budget participatif 2022 (fusion de trois projets, dont un du comité de quartier Val-d’Avre) assorti d’aménagements prévus par la Ville, se prépare. À terme, il s’agit de réhabiliter le site pour y favoriser la promenade sur sa partie nord et le sanctuariser dans sa partie sud. Un nouveau parc nature et loisirs est aussi prévu sur la friche des anciennes tours Daudet, d’où partira une passerelle douce vers le parc. Mais tout ça, c’est pour plus tard : la zone étant protégée, une longue étude d’impact environnemental s’avère d’abord nécessaire.

Trait d'union entre la ville et la nature

L’achèvement total est espéré au printemps 2027. En attendant, la reprise des rues du Bel-Air et Victorine-Autier, qui longent le marais, annonce ce vaste projet. « C’est aussi bien de faire cela d'abord, souligne Stéphane Moronval, président du comité de quartier. Car, à terme, il s’agit d’ouvrir ces rues sur le marais tout en préservant ce dernier. » « Nous voulons davantage de nature en ville et d'espaces publics de qualité. Ces travaux vont dans ce sens », confirme Matthieu Beauvarlet, adjoint au maire d’Amiens délégué au secteur Est.

 

Connexion à la voie verte

Concrètement, rue du Bel-Air, ces travaux débutés mi-novembre vont ralentir la circulation avec du stationnement en chaussée, connecter le chaucidou à la voie verte et rénover les trois belvédères. Dans le prolongement, rue Victorine-Autier, un premier “vrai” parking éclairé va voir le jour sur l’ancien terrain de sport – en face de la future passerelle douce – ainsi que quatre traversées piétonnes protégées. À tout cela s’ajoutent des plantations et, dans le marais en lui-même, la reprise de passerelles en bois déjà existantes. Fin en janvier.

Jean-Christophe Fouquet