20.09.2023
JDA 1056
Samedi marque le début de l’automne mais la chute des températures est arrivée en avance pour l’ASC. Les Amiénois, qui croyaient peut-être étirer cet été qui leur souriait (quatre victoires en cinq journées), ont pris un sérieux coup de froid chez un Paris FC mal classé mais vainqueur 3 à 0, en confondant vitesse et précipitation, en manquant de réalisme et en ouvrant de grands espaces aux Parisiens. Omar Daf, que l’on dit exigeant, n’a pas aimé, parlant d’une « piqûre de rappel: on n’a pas le droit au moindre relâchement ». Même le président Bernard Joannin s’est fendu d’un tweet : « Nous avons laissé au vestiaire nos va- leurs d’engagement et notre volonté de faire les efforts les uns pour les autres ». Une manière de plaider pour l’accident d’un soir, pour un jour sans.
Avec Gurtner ?
Ce fut déjà un soir sans Régis Gurtner, le gardien amiénois, le totem, rarement absent mais for- fait de dernière minute. Tout un symbole, même si son remplaçant, Alexis Sauvage, n’a eu ni grand-chose à se reprocher ni à faire, si ce n’est récupérer le ballon au fond des filets. Gurtner sera-t-il rétabli pour les deux matchs à domicile qui vont s’enchaîner contre deux équipes dans le dur, Valenciennes (19e) et Ajaccio (16e) et où l’ASC devra chasser les démons déjà vus l’an passé, quand septembre et octobre se muent en mois “doute”? « L’automne a fait mourir l’été », écrivait Apollinaire. Aux Amiénois de faire en sorte que l’automne ne blesse le cœur de leurs supporters d’une langueur monotone.
Antoine Caux
- Amiens / Valenciennes
Le 23 septembre, à 19h
- Amiens / Ajaccio
Le 26 septembre, à 21h
La Licorne