« On ne veut jamais arrêter la saison mi-mars »
Amiens (6e) affronte Grenoble (3e) en quarts de finale. Avec Romain Bault, Gothique le plus capé de l’histoire du club (625 matchs), qui adore cette période des play-offs.
13.03.2024
JDA 1075
JDA : À 34 ans, on reste comme un gosse excité pendant les play-offs ?
Romain Bault : On change clairement de dimension ! C’est une autre saison qui commence. Tu vis, tu manges, tu dors en mode play-offs. Il y a une bulle qui se forme. Tu sais simplement qu’il faut quatre victoires pour passer.
Il y a un esprit commando ?
Oui, un mode guerrier. Tu te dis qu’à tout moment, ça peut s’arrêter. Tu crées un groupe pendant des mois, des affinités avec des mecs. Or, on ne veut jamais arrêter notre saison mi-mars et se dire que tout ça finit d’un coup.
Quel est votre meilleur souvenir de play-offs ?
Je ne sais pas... Ce que je sais, c’est que, à la fin de ma carrière, j’aimerais que le plus beau souvenir soit d’avoir soulevé la Coupe Magnus. J’y crois vraiment. Il y a toujours des surprises.
Vous aviez le rôle du jeune chien fou à vos débuts en 2008. Aujourd’hui, c’est vous le papa ?
J’ai joué une bonne partie de la saison aux côtés de Mathieu Mony que j’entraînais quand il était gamin. C’est sûr qu’il ne va pas me la faire ! J’avais l’impression de me voir à 19 ans. On a un groupe jeune avec de la qualité et un bon état d’esprit. C’est à nous, les plus anciens, de les aiguiller, de ne pas les laisser dans le désert. Parce que l’on sait, qu’en play-offs, chaque détail compte.
Propos recueillis par Antoine Caux