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Amiens Métropole a baptisé le terrain synthétique rénové rue du Chapitre du nom du joueur le plus capé de l’histoire de l’Amiens SC.

Paul Imiéla a voix au Chapitre © Laurent Rousselin
Alain Gest, président d'Amiens Métropole, Hubert de Jenlis, maire d'Amiens, et Guillaume Duflot, vice-président d'Amiens Métropole délégué au sport, lors de l'inauguration du stade, le 9 avril.

23.04.2025

JDA 1114

On lui doit les grandes heures du stade Moulonguet. Désormais, Paul Imiéla est lié à un autre terrain de l’Amiens Sporting Club : celui de la rue du Chapitre, en face de La Licorne. Ce terrain synthétique, l’un des premiers de la Somme, a été totalement rénové et porte désormais le nom de ce défenseur aux 400 matchs de 1965 à 1980 avec le maillot (bleu et rouge à l’époque) de l’ASC, décédé en septembre 2024 à 81 ans. « Nous mettons à l’honneur l’histoire du sport amiénois en baptisant des équipements du nom de grandes figures, explique Alain Gest, le président d’Amiens Métropole. Paul Imiéla a fait toute sa carrière à l’ASC. Il était calme, attachant et attaché viscéralement à ce club. » Un hommage émouvant et synonyme de fierté pour Jean-Paul et Caroline Imiéla, le fils et la fille de Paul, présents le 9 avril pour l’inauguration.

700 000 €

Paul Imiéla avait, lui, inauguré le parc des Princes en 1970 avec l’équipe de France amateur (30 sélections) face à l’URSS. Élu joueur de l’ASC du XXe siècle par les lecteurs du Courrier picard en 1999, il incarne une génération qui a marqué des buts (30 pour lui) et les esprits : les Roger Lacour, Jean-Louis Delecroix, Guy Fromholtz et bien sûr Robert Buchot qui fut son coéquipier puis son entraîneur. Et qui se souvient de ce « taiseux qui rassurait toute l’équipe ». « Un homme de valeurs », salue Guillaume Duflot, le vice-président d’Amiens Métropole délégué au sport, « heureux » d’inaugurer ce troisième terrain synthétique de l’agglomération rénové depuis 2020 (après le stade Michelet, le stade Jovelin de Camon et avant celui du Grand- Marais). Un investissement de 700 000 € pour les années futures. Mais un nom, Imiéla, pour l’éternité.

Antoine Caux