Pour bosser, ils préfèrent pédaler
Zoom sur quatre professionnels amiénois qui pratiquent le vélo au quotidien pour leur boulot.
11.05.2023
JDA 1046
L’AGENT IMMOBILIER : « C’EST DU BONHEUR »
Quand Raphaël Hatté s’est mis à son compte il y a cinq ans, il a décidé d’étendre sa pratique du vélo, jusque-là réservée au loisir (VTT, course...), à son quotidien professionnel. Par souci écologique, pour « apporter [s]a pierre à l’édifice ». Mais aussi par plaisir : « Je décompresse. On circule facilement à Amiens, même s’il reste bien sûr des choses à faire. Se déplacer va vite, il n’y a pas de souci pour se garer et je suis toujours bien accueilli par les clients. C’est du bonheur » (photo ci-contre)
LE BRASSEUR : « ÇA FAIT DU BIEN »
Cela fait sept ans qu’Arnaud Daumerie, brasseur éco-responsable, sillonne Amiens avec sa remorque. Point de départ et d’arrivée : la Bear’s Tavern, sa péniche amarrée quai Tellier. « Il faut s’organiser, mais la circulation est de plus en plus confortable. Et ça fait du bien, pas besoin d’aller à la salle de sport ! » Arnaud transporte en moyenne jusqu’à trois fûts ou quatre caisses à raison de trois livraisons quotidiennes.
LE PLOMBIER : « PAS D’ESSENCE À PAYER »
Si Sylvain Bonneau a démarré Cyclo Plomberie à l’unique force de ses mollets en novembre, il a depuis électrifié le vélo cargo avec lequel il transporte une centaine de kilos. « Je ne voulais pas rester enfermé, passer du camion à la cave. » Il fait donc tous ses déplacements professionnels à vélo. « Quel que soit le temps, je suis équipé. » Avantages ? « Pas de bouchons, pas d’essence à payer, une assurance moins chère... » Prochaine étape : un coffre à outils.
LE COLLECTEUR : « DU BON SENS »
Avec son triporteur électrique ou à vélo, Maximilien Leleu récupère – en déchetteries mais pas que – des cartouches d’encre pour remanufacture. Une démarche « qui fait mouche à chaque fois ». Et de plus en plus auprès des établissements scolaires. Derniers en date : La Providence, La Hotoie et Rosa-Parks – « à l’initiative des élèves ! ». Son asso La Petite Boucle collecte auprès de 400 adresses. Pour lui, le vélo en ville, « c’est plus que de l’écologie, c’est du bon sens ».
Jean-Christophe Fouquet
Mai à vélo continue
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