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Quand la Cité arrive en ville

La Cité administrative regroupe 950 agents des services de l’État. Son inauguration le 31 janvier marque un tournant dans le développement de la Zac Gare-la-Vallée.

Quand la Cité arrive en ville 1 © Laurent Rousselin

05.02.2025

JDA 1107

L’entrée se repère à ses drapeaux tricolores, au 53, rue de la Vallée, en face des immeubles Terralia et Oxygène, pionniers de la Zac Gare-la-Vallée en 2008-2009. C’est celle du bâtiment B de la nouvelle Cité administrative d’Amiens, six étages. Et elle communique via des passerelles et un patio avec le bâtiment A, qui s’ouvre sur la rue Jean-Mermoz. Enfin, plus avant dans la rue de la Vallée (au n° 73) – et séparé des deux autres par la rue Legrand-d’Aussy et un immeuble de la Sip –, est implanté le bâtiment C, juste en face de la halle Freyssinet. Avec vue sur le futur Nauti-poulpe, donc.

 

« Des infrastructures modernes dans un environnement préservé » Hubert de Jenlis, maire d’Amiens

Quatorze services réunis

La première pierre de cet ensemble de 18 800 m2 de surface de plancher a été posée il y a huit ans. Les derniers agents qui devaient l’intégrer y sont arrivés cet automne. La Cité administrative regroupe désormais quatorze services (ou opérateurs) de l’État à un même endroit. Soit quelque 950 personnes. De la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) à la DSDEN (Direction des services départementaux de l'Éducation nationale) en passant par des structures plus petites comme l’OFB (Office français de la biodiversité), nombre d’administrations jusque-là dispersées sur le territoire se sont regroupées à deux pas de la gare. À noter: la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) s’était préalablement installée dans un autre bâtiment de la rue de la Vallée, Équinoxe. À deux pas.

 

Garantie sur l’avenir

L’ensemble, à 75 millions d’euros, se veut le “pôle de services du XXIe siècle”. « Les bâtiments sont conçus comme des organismes vivants, pas comme les “machines à habiter” du XXe siècle », a explicité l’architecte Steven Ware, du cabinet Art-Build, lors de l’inauguration des locaux le 31 janvier. Il s’agit de laisser de la place à la verdure, d’utiliser des matériaux biosourcés, de réduire la consommation d'énergie (la Cité est d’ailleurs reliée au réseau de chauffage urbain, et bientôt à son réseau de froid), de mutualiser les ressources. Mais aussi d’être en capacité de s’adapter : « Si on veut transformer ces bureaux en logements, on le peut ! Tout est étudié pour pouvoir être remplacé », a résumé Steven Ware. Une garantie sur l’avenir.

 

« Renouveau et dynamisme »

« C’est une grande fierté pour Alain Gest, président d’Amiens Métropole, et moi-même, que d’inaugurer ce projet emblématique d’un quartier en pleine mutation, a salué le maire d’Amiens Hubert de Jenlis le 31 janvier. Ces infrastructures modernes dans un environnement préservé sont un symbole de renouveau et de dynamisme. » Pour le préfet de la Somme Rollon Mouchel-Blaisot, la Cité administrative d’Amiens, « conviviale, ergonomique et à haute performance énergétique », est aussi une « vitrine du décloisonnement des services de l’État ». Et si elle n’a pas encore de petit nom, de restaurant ni de crèche, tout cela ne saurait tarder.

 

Jean-Christophe Fouquet

Quand la Cité arrive en ville 2 © Laurent Rousselin

 

 

 

Environ 1 000 mots apparaissent sur la façade, verticalement. Leurs premières lettres forment d’autres mots, horizontalement. C’est le 1 % artistique de la Cité administrative, c’est-à-dire une œuvre créée avec 1 % du budget de construction (de 75 millions d’euros). Elle se nomme Res Publica et elle est due aux artistes Angelina Detanico et Rafael Lain.

ÇA CONTINUE DE POUSSER ZAC GARE-LA-VALLÉE

La Cité administrative est finie. Mais la Zac Gare-la-Vallée, que pilote Amiens Aménagement / Vallée idéale développement pour le compte de la Ville d’Amiens et d’Amiens Métropole, pas encore. La rue de la Vallée, qui rejoint la rue Dejean, a déjà été prolongée pour contourner le bâtiment C de la Cité administrative, près de la halle Freyssinet. Elle n’est pas ouverte à la circulation car les travaux se poursuivent : l’ensemble Terra Luna (94 chambres d’hôtel et 30 logements) est en plein chantier devant la halle. Idem pour le bâtiment Hélium, dans son prolongement : l’EPSM (Établissement public de santé mentale) Philippe-Pinel l’a acquis en intégralité et va y concentrer cinq unités jusque-là dispersées et y créer de nouveaux services pour en faire une grande maison médicale d’accueil de jour avec des pôles enfants et adultes. De l’autre côté de la rue Dejean, la résidence seniors avance également. Tout comme, derrière elle, des ensembles de logements près de la rue de Verdun.

Quand la Cité arrive en ville 3 © Laurent Rousselin

L’ensemble Terra Luna combinera hôtel et logements. À sa gauche, la future résidence seniors.

Quand la Cité arrive en ville 4 © Noémie Laval

Avec son bardage miroitant et ses nombreuses vitres, Hélium cherche la lumière.