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Un drone pour acheminer les échantillons biologiques

Les tests se poursuivent au CHU Amiens-Picardie qui travaille sur cette manière de transporter les tubes d’analyses envoyés depuis les hôpitaux de Montreuil-sur-Mer et d’Abbeville.

Un drone pour acheminer les échantillons biologiques © Antoine Caux
Le drone transportant les échantillons à analyser atterrit sur le toit du CHU.

02.10.2024

JDA 1093

Une envergure de 2,70 m et une vi­tesse de 29 mètres par seconde. Un “mini-avion” électrique, piloté à distance, qui relie Amiens et Abbeville en trente minutes et à 80 mètres d’altitude. Le CHU Amiens-Picardie et ses partenaires hospi­taliers d’Abbeville et de Montreuil-sur-Mer testent ce drone pour le transport, à l’avenir, de tubes de sang ou d’urine que les établis­sements abbevillois et montreuillois envoient au quotidien faire analyser au laboratoire d’Amiens. Des prélèvements actuellement acheminés par la route. « Il y a aujourd’hui deux navettes routières, compare Martial Roucout, directeur adjoint du CHU. C’est un coursier qui vient à heure fixe. C’est assez lourd et peu flexible, notam­ment par rapport à des ana­lyses à faire en urgence. »

30 vols d’ici janvier 2025

Depuis septembre 2022, avec le soutien financier du Conseil départemen­tal, les biologistes amié­nois travaillent de concert avec la startup rouennaise Delivrone pour mettre au point cette alternative par les airs. Laquelle implique également l’Aviation ci­vile pour les autorisations de vol. Après les premiers crashs tests pour s’assurer qu’il n’y ait pas de fuites en cas d’impact puis les vols à vide (et de nuit), ces tests en conditions réelles entrent dans une phase décisive en octobre. « 30 vols, cette fois avec des pré­lèvements biologiques et à des températures différentes, sont programmés, indique Sandrine Castelain, cheffe du pôle biologie. Ils doivent nous permettre de valider les conditions de transport et certifier que les conditions climatiques du vol n’ont pas d’incidence sur les tempéra­tures du prélèvement. » Les tests se poursuivent en at­tendant de devenir réalité.

Antoine Caux