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Commande de la metteuse en scène Christine Letailleur à l’auteur Aiat Fayez, Carnets de galère a pour décor Amiens, la ville de leurs études. À découvrir les 15 et 16 octobre.

« Une ville en commun » 1 © Laurent Rousselin

09.10.2024

JDA 1094

JDA : Vous avez été amiénoise. Quels souvenirs en gardez-vous ?

« Une ville en commun » 2 © Vincent Pérez

 

Christine Letailleur : Je suis arrivée dans les années 80 à la cité scolaire pour mes études et j’ai passé le concours d’entrée du Conservatoire d’art dramatique. J’avais 17 ans et étais déjà mordue de théâtre. Le vendredi, je m’échappais parfois du lycée pour aller au Conservatoire voir les élèves répéter et écouter leur professeur. J’y ai rencontré la comédienne Stéphanie Cosserat qui m’a assistée sur des spectacles. Nous avons travaillé avec la troupe du Carquois d’Amiens. Ce fut une riche expérience. Je suis très touchée de revenir au Conservatoire pour y animer un stage du 24 au 26 octobre sur des textes d’Aiat Fayez. Transmettre à mon tour me plaît énormément.

Carnets de galère prend racine à Amiens. Était-ce votre volonté ?

C’est en lisant deux articles forts et poétiques publiés dans Libération que j’ai eu envie de commander un texte à Aiat Fayez. Dans Carnets de galère, il décrit l’arrivée de Kabouli, un universitaire afghan, qui débarque de l’aéroport Charles-de-Gaulle et arrive à Amiens par le train avec le projet d'y devenir traducteur. Mais le fait qu’Aiat y ait fait comme moi ses études est une pure coïncidence. J’ai trouvé drôle que nous ayons cette ville en commun, je pouvais visualiser les lieux. L’histoire ne pouvait pas mieux se dérouler. Amiens s’inscrit dans le parcours d’exilé du personnage et marque le début de son périple en Europe.

 

Pourquoi avoir choisi un petit plateau ?

Carnets de galère est un seul en scène. Le comédien Marco Caraffa évolue sur un plateau vide avec deux valises. Il était important qu’il ne soit pas perdu dans un espace trop grand. Une petite salle est le lieu idéal pour la confidence. Il permet au comédien de rester dans l’intime et le sensible afin de nous livrer le récit de ses pérégrinations.

Propos recueillis par Ingrid Lemaire

Carnets de galère

Les 15, à 19h30 et 16 octobre, à 20h30, à la Maison de la culture maisondelaculture-amiens.com