PHASE 1 :
DIAGNOSTIC DU TERRITOIRE
Un état des lieux du territoire pour mieux cerner les enjeux à prendre en compte
Un environnement et un patrimoine architectural et paysager à préserver
Ce qui ressort du diagnostic
- Des espaces naturels de qualité
- Une nature en ville présente sous de formes multiples (arbres, alignements d’arbres, espaces verts publics ou privés…) favorable à la lutte contre le réchauffement climatique
- Une zone agricole en périphérie : 1 220 ha d'espaces agricoles, soit 24% du territoire
- Un réseau hydrographique riche : 34 ha de zones en eau et de marais
- Des risques localisés pris en compte (ruissellement, inondation, mouvement de terrain, technologique) et des nuisances diverses à surveiller (pollution des sols ponctuelle sur d’anciens sites industriels et nuisances visuelles, olfactives, sonores ponctuelles et liées aux émissions de gaz à effet de serre)
- Des transitions entre les espaces naturels ou agricoles et le tissu urbain à soigner
- Des entités paysagères variées, marquées par la vallée de la Somme
- Un patrimoine bâti et des formes urbaines riches et variés qu’il convient de préserver
Ce qui ressort de la concertation
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Une population jeune, en croissance mais vieillissante
- En 2019 : 45% de la population a moins de 30 ans malgré une population vieillissante (+ 2,5 % de personnes de + de 60 ans par rapport à 2008)
- 134 706 habitants en 2019 (+ 2010 habitants entre 2013 et 2019) : un regain démographique faisant suite à une perte de population dans les années 2000
- Des ménages amiénois de plus en plus petits, mais de taille supérieure à celle des ménages de villes comparables.
Un habitat qui doit être pensé pour toutes et tous
Ce qui ressort du diagnostic
- Une attractivité de la ville croissante malgré des difficultés à répondre aux parcours résidentiels, maintenir et attirer des familles sur le territoire et répondre aux enjeux de vieillissement de la population
- Une croissance continue du parc de logements : 75 575 logements en 2019 (+ 8 155 par rapport à 2008)...
- ... mais environ 9 % de logements vacants : 70% de cette vacance correspond à une vacance dite commerciale (de moins de 3 ans). Un taux similaire voire moindre par rapport à d’autres villes comme Lille avec 10 %, ou Tours avec 11 % de vacance en 2019
Les quartiers où il s’est construit le plus de logements entre 2008 et 2019
- Saint-Honoré Jeanne d'Arc : + 1 785 logements
- Gare La Vallée : + 800 logements
- Amiens Centre-Ville : + 730 logements
- Saint-Anne Faubourg de Noyon : + 700 logements
- Un parc de logements plutôt ancien : + de 50% du parc de logements existant date d’avant 1970. Avec 64% du parc constitué d'immeubles collectifs, un enjeu important pèse sur les copropriétés, notamment en terme de rénovation énergétique
- Une augmentation des petites typologies de logements (1 et 2 pièces) qui n’est pas favorable à l’installation des familles
Ce qui ressort de la concertation
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Un tissu économique et commercial à conforter et un enseignement supérieur dynamique
Ce qui ressort du diagnostic
Amiens, une ville « étudiante », propice au développement économique et à l’emploi :
- Plus de 31 000 étudiants en 2021-2022
- 320 formations postbac diplômantes
- 900 chercheurs
- 2 grands campus : coeur de ville et pôle universitaire sud
- Une offre intéressante d’emplois, de nombreuses entreprises et des potentialités de développement économique pour les prochaines années (TGV, BNF, Boréalia 2, etc.)
- 79 310 emplois en 2019 (soit 16,5 emplois pour 10 actifs)
- 8,9% de taux de chômage pour le bassin d’emploi d’Amiens (3 premiers trimestres 2022, sources Insee et Pôle Emploi)
- Une économie tertiaire prépondérante avec près de 85% des emplois
- Une structure commerciale importante et bien organisée à l’échelle de la commune : près de 1 200 commerces en 2019 (dont 800 en centre ville, 15 à La Vallée des Vignes, 42 pour Shopping Promenade)
- Un secteur touristique qui se développe (label destination pour tous, catégorie or...)
- Une activité agricole, notamment maraîchère, qui se diversifie (AMAP, circuits courts, etc.) mais qui reste à soutenir
- 4 principaux pôles d’emploi : l'espace industriel nord, la zone d'activité de Montières, la zone d'activité Saint-Ladre, le pôle santé sud et un maillage de pôles plus modestes intégrés au tissu urbain
Ce qui ressort de la concertation
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Un bon niveau d'équipements à préserver
Ce qui ressort du diagnostic
- Un nombre d’équipements culturels très importants et un bon niveau d’équipements sportifs toutefois anciens (années 1960-70) pour la plupart énergivores et nécessitant des travaux de rénovation, notamment énergétiques
- Un bon niveau d’équipements d’établissements scolaires et de petite enfance
- 11,6 équipements culturels et sportifs de proximité (boulodromes, terrains de tennis…) pour 10 000 habitants
- Lille : 5,7
- Hauts-de-France : 21
- 4,7 équipements culturels et sportifs intermédiaires (salle de sport, bassin de natation…) pour 10 000 habitants
- Lille : 3,3
- Hauts-de-France : 4,6
- 1,12 équipements culturels et sportifs de gamme supérieure (théâtres, cinémas…) pour 10 000 habitants
- Lille : 0,82
- Hauts-de-France : 0,83
Ce qui ressort de la concertation
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Des mobilités à renforcer
Ce qui ressort du diagnostic
- Un important maillage d’itinéraires dédiés aux modes actifs, pouvant être amélioré
- Un centre-ville piéton
- + de 200 km de voies vélo mais seulement 36 kms de pistes cyclables
- Un réseau de transports en commun satisfaisant et assez optimisé
- 2 gares (arrivée du TGV prévue en 2025)
- 4 lignes à Haut Niveau de Service (Nemo)
- 36 lignes de bus : 15 lignes de proximité, 14 ligne Tempo et 7 lignes de transport à la demande
- Des déplacements motorisés facilités mais des enjeux liés au stationnement
- Une offre de stationnement abondante avec 70 000 places de stationnement public (contre 76 000 à Lille), dont 8 500 dans le centre ville et sa proximité immédiate
- 4 parkings relais insuffisamment utilisés
- Des problématiques de stationnement localisées (dans les quartiers d’amiénoises notamment, ces habitations ne disposant pas de places de parking privées)
- Un réseau routier structuré et bien maillé
- La voiture reste le mode dominant pour les trajets domicile-travail
- 1/3 des ménages amiénois ne possède pas de voiture (+2,8 points entre 2008 et 2019)
- Une offre de stationnement abondante avec 70 000 places de stationnement public (contre 76 000 à Lille), dont 8 500 dans le centre ville et sa proximité immédiate
Ce qui ressort de la concertation
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Questionnaire
Un questionnaire a été mis en ligne sur le site participatif de la ville (jeparticipe.amiens.fr). Il y a eu un total de 314 contributions.