AMIENS LA VILLE « AUGMENTEE » ?

Lors du dernier conseil métropolitain, a été débattue et votée une hausse de la tarification du service de transports urbains AMETIS et TAAM. Très concrètement, une augmentation d’environ 8% des tarifs sur tous les titres de transport est à prévoir pour les usagers, ce afin de « contrer l’inflation » selon les termes de la majorité municipale.

Cette décision vient surtout contrer le pourvoir d’achat des amiénois ! C’est une décision de plus qui s’ajoute à la hausse de la taxe des ordures ménagères, du prix de l’eau, des billets d'entrée des piscines du Coliseum et du Nautilus, aux tarifs du Zoo, aux coûts élevés des repas de cantine scolaire, à la rocade routière sud payante … Cela manque de réalisme et de justice sociale.

Au travers des hausses successives des tarifs relatifs aux services publics ou aux espaces culturels, de loisirs de la ville et de la métropole, Brigitte Fouré et Alain Gest inventent le concept de ville « augmentée ». Pour autant, la qualité de ces services est souvent revue à la baisse : horaires réduits, fermetures temporaires, accès restreints, services dégradés, qualité aléatoire, tarifs payants pour les professionnels … ce sont les services « diminués » !

À l’heure où nos citoyens sont inquiets de leur avenir, où les fins de mois sont de plus en plus compliquées, où les factures d’électricité ou de gaz augmentent, il parait totalement irresponsable de leur faire payer le coût de la mauvaise gestion métropolitaine et communale.

Nous devons garder et développer des services publics accessibles dans notre ville. Amiens c’est la 25e ville la plus pauvre de France, avec 25% de taux de pauvreté pour une moyenne nationale de 14,5%.

Ne participons pas à la dégradation des services publics, soyons efficaces et exemplaires !