AMIENS SE LES GÈLE

Lorsque Madame la Maire annonçait dans ses vœux que 2024 allait se dérouler sous le signe des valeurs olympiques, nous n'imaginions pas que cela irait jusqu’à proposer à l’ensemble de la population un entraînement intensif au patinage plus ou moins artistique dans les rues d'Amiens. La majorité des citoyen·nes a moyennement apprécié les glissades et les chutes à cause du verglas, mais surtout le manque de considération évident pour les déplacements piétons et cyclistes pendant cette période, ainsi que l’absence totale de déneigement et de salage des espaces hors des grands axes routiers. Le plan de viabilité hivernale doit être revu afin de mieux anticiper la prochaine vague de froid.

La majorité a également fait tester la cryothérapie à la paye de ses employé·es en refusant de verser la prime inflation. Prime qui aurait bien aidé les agent·s de catégorie B et C alors que leurs salaires ont été rattrapés par le SMIC. Pourtant, accepter de verser cette prime n’aurait pas mis en difficulté les finances de la Ville puisqu’elle n’aurait été versée qu’une seule fois… Mais tout cela semble avoir été décidé par un seul homme : M. Gest.

Avec la flambée des prix de l’énergie, les Amiénois et Amiénoises se les gèlent aussi chez eux, pas seulement quand ils et elles sortent faire des bonhommes de neige. Et ce n’est pas le plan pouvoir d’achat qui va les aider à se réchauffer.

Gel également sur la consultation au préalable des habitant·es lorsque la Ville fait des travaux, les habitant·es de la rue d’Elbeuf en sont le triste exemple : ils ont découvert la suppression de leurs espaces de stationnement dans la rue. Nous espérons que nos interpellations serviront à entretenir le dialogue dans le bon sens.

Enfin, l'État a jeté, lui aussi, un froid sur les dépenses en imposant sa politique austéritaire à toutes les collectivités.

Vivement le printemps !