Avec Borealia, 62 hectares d’étalement urbain à l'Ouest d'Amiens

Aujourd’hui, quand on arrive à Amiens par l’entrée ouest de la ville, on peut admirer une vue magnifique sur la cathédrale, la tour Perret, et des terres agricoles qui courent jusqu’au quartier Renancourt. Sur ces terres agricoles, la ville projette de construire une zone d’activités économiques.
Baptisée Boréalia 2, celle-ci est supposée accueillir des entreprises de « tous types d’activités », mais surtout des activités logistiques et de services aux entreprises. Ce sont ainsi un peu plus de 62 hectares qui devraient prochainement être artificialisés.
Dans les prochaines semaines, Amiens Métropole lancera une concertation (obligatoire) pour que les habitant.e.s puissent se prononcer sur la réalisation de cette zone d’activités.
Voilà une bonne occasion de s’interroger sur le développement économique que nous souhaitons, sur le devenir de nos terres agricoles. Voulons-nous qu’elles soient bétonnées pour construire d’énièmes entrepôts ? Voulons-nous qu’elles disparaissent au profit d’activités de logistique qui ne respectent ni l’environnement ni le droit des salariés et détruisent plus d’emplois qu’elles n’en créent ? Nous proposons un autre projet économique, respectueux des terres, des salarié.e.s et bon pour la planète !
Nous avions proposé pendant la campagne la réalisation d’une ferme urbaine. Nichées entre les vallées de Selle et de Grâce, ces terres fertiles pourraient accueillir de la production maraîchère, de l'élevage, de la transformation et de la distribution. Autrement dit, une activité économique agricole qui crée des emplois tout en offrant à la Métropole plus d'autonomie alimentaire.
Nous invitons les habitant.e.s à participer largement à cette concertation pour décider ensemble du devenir de ces terres agricoles de Boréalia.