Démocratie représentative, la méthode Gest.
13.02.2024
« Je crois à la démocratie représentative. La concertation c’est présenter des projets, recueillir des avis mais le pouvoir de décision appartient à la collectivité ». Ce sont les paroles d’Alain Gest lors du dernier conseil communautaire.
Or en guise de concertation la majorité Foure-Gest organise des réunions publiques. Mais pas pour prendre l’avis des habitants, non, pour annoncer ses décisions. Quand celles-ci ne sont pas annoncées par voie de presse, comme pour la démolition des Coursives qui bouscule la vie de plus de 300 habitants, qui n’ont pas voix au chapitre.
A Boves, les habitants ont-ils été consultés pour le projet d’extension Valopole du centre d’enfouissement de la SECODE ? Ici aussi aucune réelle concertation. Alors que le cadre de vie s’est considérablement dégradé ces dernières années, nous informe l’association "Contre un siècle d’enfouissement à Boves » qui a recueilli 1400 signatures a une pétition pour l’abandon de ce projet titanesque.
Si nous n’étions pas activement intervenus pour informer les habitants de Pierre Rollin de la décision de réaliser une route éventrant le quartier, ce mauvais choix aurait été fait contre leur avis.
Nous pensons que face à la crise démocratique que traverse notre pays, la posture de l’élu ne peut plus être celle d’Alain Gest et consorts.
Nous l’observons à chaque conseil communautaire où la parole des élus locaux peine à se faire entendre, car les décisions se prennent sans eux.
Quand on est élus avec 9777 voix exprimées lors du suffrage municipal de 2020 avec 67% d’abstention, on se doit de prendre des décisions avec humilité, en consultant la population.
Nous sommes pour plus de démocratie participative.
Cela suppose que les décisions qui modifient durablement les conditions de vie soient issues de réelles consultations, lors d’ateliers participatif, lors de référendum d’initiative citoyenne.