Des augmentations mais pour quelles améliorations ?
07.02.2023
Ces derniers mois, la Métropole, rejoignant la Ville, a mis en place un certain nombre d’augmentations.
Pour les habitant.e.s : hausse des impôts avec la taxe foncière (+ 6 %), hausse du coût du m3 d’eau (+ 4,3 % ), hausse des tarifs du réseau de bus (+ 7% pour le ticket de bus), et à venir la hausse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (+ 9.54 %).
Pour les entreprises : hausse du versement mobilité, qui abonde le budget consacré aux transports, (+ 2%).
Ces augmentations s’accompagnent-elles d’investissements permettant d’améliorer la qualité du service rendu aux habitant.e.s ?
La majorité a beau marteler qu’elle n’a plus de remarque sur le réseau de bus, les pannes en série enregistrées depuis le mois de janvier ont de quoi en faire douter. Espérons que les habitant.e.s ressentent enfin une amélioration en 2023 !
Pour ce qui concerne l’eau, les hausses doivent permettre de financer les travaux nécessaires pour résorber les fuites, très importantes sur notre réseau. Nous avons proposé la mise en place d’une tarification progressive et solidaire, pour que cette hausse du coût se porte sur les consommations d’eau excessives. Cela a été refusé.
Pour les déchets, la Métropole se voit contrainte d’augmenter la taxe d’enlèvement des ordures ménagères pour compenser la hausse de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Taxe dont elle s’acquitte pour le traitement de nos déchets. Cette hausse, conséquente, révèle un manque d’anticipation dans ce domaine. L’installation de composteurs partagés, par exemple, si elle était plus répandue dans la Métropole, permettrait de réduire le volume des déchets que nous jetons à la poubelle. Et ainsi le coût de leur traitement.
Ces augmentations donnent l’impression de servir avant tout à équilibrer les finances de la Métropole fragilisées par un manque de stratégie.