Enfin des femmes dans les rues d’Amiens
15.03.2021
Des femmes, il y en a, il y en a toujours eu mais, à Amiens, elles ne sont pas reconnues.
Pour le 8 mars, la Mairie a annoncé qu’elle souhaitait rebaptiser quelques rues. Il est vrai que les rues amiénoises sont très hostiles aux femmes : elles n’apparaissent qu’à 21 reprises… contre 791 pour les noms d’hommes. Les cinq choisies ne seront donc pas suffisantes. Nous proposons alors d’autres noms, formant toujours une liste non exhaustive :
Les résistantes Madeleine Riffaud née dans la Somme, poétesse, journaliste et correspondante de guerre, Gisèle Dujardin née à Abbeville, sténodactylo, militante communiste, Madeleine Michelis professeuse agrégée de lettres classiques ayant enseigné au lycée d’État de jeunes filles d’Amiens qui porte aujourd’hui son nom, Martha Desrumaux, une figure très importante pour le mouvement ouvrier, militante de la CGT et du PCF ou encore Julia Lamps, enseignante, Chevalier de la Légion d’Honneur, figure importante pour l’histoire du Parti Communiste samarien et militante féministe au sein de l’Union des Femmes Françaises
L’écrivaine Marguerite Yourcenar qui a fait des Hauts-de-France son lieu de résidence favori et l’écrivaine du XVIe Marie de Gournay qui a demeuré dans le Beauvaisis.
Le travail de Julie Pilorget reposant sur la place des femmes à Amiens au Moyen Âge nous souffle quelques idées : les sages-femmes Mère Aleresse et Jeanne Laborde ainsi que la porteuse d’eau, célèbre sculpture de la Cathédrale Notre-Dame d’Amiens.
Enfin, la culture populaire est également faite de figures légendaires comme celle de Perrine de Flixecourt, une jeune orpheline pauvre, personnage principal du roman En Famille d’Hector Malot.
Bref, les références féminines ne manquent pas dans notre région !
Hélène DELATTRE et Zoé DESBUREAUX
h.delattre@amiens-metropole.com ; z.desbureaux@amiens-metropole.com
Permanences téléphoniques tous les jeudis après-midis au 03.22.97.40.14
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