Les promesses n’engagent pas que ceux qui y croient !
14.03.2022
Cette tribune nous offre l’opportunité de revenir sur le conseil métropolitain qui s’est déroulé le 10 mars et qui a été le théâtre d’échanges houleux. A l’ordre du jour figurait un point relatif aux clubs sportifs amateurs et aux subventions pour l’année à venir. L’occasion nous était donnée, puisqu’il s’agissait de débattre des moyens de ces associations, de nous interroger sur le cas du Gymnase Jean Bouin. Pour rappel, cette saga dure depuis maintenant plus d’un mois avec l’annonce par voie de presse de la décision de ne pas reconstruire l’infrastructure sportive incendiée en 2016. La nouvelle n’avait pas manqué de susciter notre incompréhension puisqu’il semblait établi que le site faisait l’objet d’un projet de réhabilitation (100 000€ avaient déjà été investis pour sécuriser les lieux). Cette volonté avait été réaffirmée à plusieurs reprises, notamment par le conseil métropolitain il y a un an. Nous souhaitions donc savoir quelles raisons justifiaient ce soudain revirement, cette nouvelle décision prise en dehors de tous débat démocratique au sein de nos institutions. Les solutions provisoires mises en place n’avaient pas vocation à devenir définitives, et pour cause elles ne permettent pas aux associations sportives et aux établissement scolaires de bénéficier de créneaux en nombre suffisant. Jeudi soir, il ne fallait cependant pas attendre de nombreuses explications sur le fond de la part d’un exécutif qui prouve une fois de plus son incapacité chronique à accepter la contradiction au sein des assemblées. Aux questions qui fâchent, la seule réponse apportée est celle du mépris. Tenter de discréditer la parole d’élus d’opposition qui se font l’écho de nos concitoyens n’a pas sa place dans nos institutions et n’est pas rassurant quant à la qualité du débat démocratique.