Sécurité : les mauvais chiffres amiénois
24.06.2024
Dans les semaines qui viennent de s'écouler, des actes de délinquance de plus en plus nombreux ont eu lieu sur la commune d'Amiens. Une série de cambriolages de commerces (fleuristes, pharmacie,..) ont eu lieu aux abords de la gare. Les témoins ont pu apercevoir des jeunes cagoulés dont la méthode consisterait à commettre leurs méfaits en brisant les vitrines à l'aide de plaques d'égouts, avant de fuir par le premier train du matin vers Creil ou Paris. Nos agents municipaux ont aussi été pris pour cible de jets de projectiles lors qu'ils démontaient un barnum de l'opération "Bonjour Madame le Maire" où, comble absolu, le maire n'avait pas participé, envoyant un de ses adjoints la représenter, estimant sans doute que sa sécurité était en question dans ce quartier sensible d'Amiens. La protection de nos agents et des Amiénois est une des boussoles de Renaud Deschamps, mais hélas, force est de constater que le maire et son adjoint chargé de cette délégation, Hubert de Jenlis, ont perdu le nord depuis bien trop longtemps. Quand nous l'interpellons en commissions pré-conseils municipaux - les rares fois où il n'est pas absent à cause de son autre mandat au conseil départemental - il nous répond, en bon Pangloss, que tout est au mieux dans le meilleur des mondes. Des villes de France ont réussi à créer une véritable coopération entre la police nationale et la police municipale, où chacun dans ses missions, contribue à des améliorations notoires en termes de sécurité et de baisse des actes de délinquance et de criminalité. À Amiens, rien de tout cela. Aucun plan d'action n'est présenté aux Amiénois. M. de Jenlis se contente de se comporter en agent marketing et crée fièrement l'événement mensuel "un café avec un policier". Espérons qu'il ne leur fera pas bientôt faire du karting avec des délinquants, comme le fit le très décrié directeur de la prison de Fresnes en 2022.
Julia Bellina, Carole Chauveau et Renaud Deschamps