Tout ce que vous ne trouverez pas dans ce bilan

Si au moment de rédiger ces lignes, nous ne savons pas ce que la majorité a choisi d’inscrire dans son bilan des actions menées en 2021-2022, nous avons une petite idée de ce que vous n’y trouverez pas.

À la rentrée scolaire, Brigitte Fouré a modifié le mode de facturation de la restauration scolaire et du périscolaire. Le nouveau système d’inscription par « périodes » manque de souplesse pour les parents. Certains se sont retrouvés à payer pour des repas non consommés, y compris lorsque leur enfant était parti en sortie scolaire, alors même qu’ils avaient fourni le pique-nique. Au bout du compte, de nombreux parents sont contraints de désinscrire leurs enfants de la cantine et des accueils de loisirs, devenus trop chers. Cette situation est d’autant plus regrettable que la crise Covid s’en est prise à nos porte-monnaie. En 2021, les Amiénois.es se trouvaient dans une situation « particulièrement défavorable » selon les termes employés dans les documents de travail du CCAS. Pourtant, ce même CCAS a conservé ses économies ! Près de 820 000 euros sont restés dans ses caisses, au lieu de financer des actions au bénéfice des tou.te.s. À l’opposé, Amiens Métropole n’a pas tendance à retenir les cordons de sa bourse. Mais elle serre la ceinture des centres culturels. En 2022, le cirque Jules Verne, la Maison de la Culture et l’Ecole Supérieure Art et Design ont perdu, au total, près de 500 000 euros de subventions. Dans le même temps, les associations culturelles conservent des subventions égales depuis des années. Ce qui revient à une diminution. Amiens deviendra-t-elle une capitale européenne de la culture pauvre ? Enfin, en 2022 Amiens Métropole a voté la création de la nouvelle zone d’activité Boréalia 2 – vous la verrez dans ces pages - au prix de la bétonisation de 57ha de terres agricoles pour l’installation d’entrepôts au service d’un modèle économique périmé.