Violences urbaines : et après ?
25.09.2023
À la fin du mois de juin dernier, la France s’est embrasée. Des nuits marquées par les violences urbaines ont éclaté et la colère de la jeunesse s’est exprimée.
Rien n’excuse les dégâts causés. Rien n’excuse la peur qui s’est installée, ni les destructions de biens, publics ou non. Une pensée particulière pour la future médiathèque d’Étouvie, la piscine Nautilus, les écoles des secteurs nord et est, le centre de loisirs ou encore les locaux de l’atelier de réinsertion Synapse, qui ont été décimés. Au total, les dégâts ont été estimés à six millions d’euros.
Rester tourné vers le passé et vers ce qui a été perdu n’a jamais été une solution. La colère non plus. Il faut chercher à comprendre les raisons de ces débordements, de cette colère, de ce sentiment d’abandon qui touche les jeunes de nos quartiers. Il faut s’écouter.
C’est dans cet état d’esprit que nous nous sommes retrouvés, au groupe Eco-Soc Citoyen et avec les collègues socialistes du département, et c’est à notre grand étonnement que nous avons réalisé qu’aucune consultation populaire et associative n’avait été faite depuis la fin du mois de juin. Des réponses financières et des aides ont été apportées, oui, mais personne n’a écouté ce que les premiers concernés avaient à dire.
Samedi 16 juin dernier, nous nous sommes donc réunis sur une initiative de Frederic Fauvet et Zohra Darras pour discuter et laisser la parole aux représentants d’associations qui agissent directement sur place et aux citoyens concernés. De cette table-ronde, il est ressorti plus de pistes pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que ce qui a été proposé par nos institutions au cours des trois derniers mois.
Il faut assurer la sécurité de nos citoyens, c’est une évidence, mais la solution, j’en suis persuadé, est dans l’écoute et le dialogue. Ne reproduisons pas les mêmes erreurs, continuons de parler de d’avancer ensemble.