EN IMAGES - 32 bus biogaz d’Iveco intègrent la flotte d’Amiens Métropole
Découverte en images des bus biogaz d’Ametis. D’ici février, ils seront 32 sur le réseau de proximité.
19.12.2023
Leur arrivée va s’échelonner de la fin décembre à la fin février. « Ils sont convoyés de Lyon vers le concessionnaire SPL Hauts-de-France, puis nous les réceptionnons un par un, cela prend du temps de tout vérifier », explique Éric Patoux, directeur de Keolis Amiens, à qui Amiens Métropole a confié la gestion du réseau Ametis. Les 32 bus roulant au biogaz que la collectivité a acheté (pour environ 13 M€) au constructeur français Iveco viennent remplacer les plus vieux véhicules à énergie fossile (gazole) de la flotte.
« Les bus doivent en théorie être changés au bout de quinze ans ou après 500 000 kilomètres, rappelle Jean-Claude Renaux, le vice-président d’Amiens Métropole délégué aux mobilités. Or, les bus que nous remplaçons dépassaient ces deux critères. » Ces nouveaux bus biogaz sont destinés au réseau de proximité, où souplesse et autonomie s’avèrent nécessaires pour passer d’une ligne à l’autre, d’un parcours à l’autre, en une même journée. Pas aux lignes à haut niveau de service (BHNS), avec bornes de recharge en bout de course, où officient les Nemo électriques. Les deux technologies se complètent.
Recharge au dépôt
Ces bus biogaz vont dans un premier temps être alimentés en station à Glisy. Le dépôt Ametis de Rivery doit recevoir un équipement de recharge provisoire en février. L’installation définitive est attendue un an plus tard, « avec un système d’arches, comme pour les Nemo électriques, qui rechargeront les bus la nuit », informe Éric Patoux.
Les 23 bus de douze mètres, à la face plate, vont irriguer tout le réseau de proximité. Les neuf bus de dix-huit mètres articulés, à la face arrondie, sont principalement destinés aux Lignes L (Lianes) et 8 (espace industriel nord). « Leur arrivée était très attendue par les chauffeurs, souligne le directeur de Keolis Amiens. C’est un grand gain de confort pour eux comme pour les usagers, ne serait-ce qu’au niveau sonore, car ils divisent les décibels par deux ».
Jean-Christophe Fouquet