La balade urbaine du 13 avril en photos
Retour en photos sur la balade urbaine qui s’est déroulée le 13 avril 2024 dans l’ouest d’Amiens, de la friche Chrétien aux anciens abattoirs en passant par la Hotoie, le zoo et Cosserat.
16.04.2024
Une balade urbaine, cela sert à « découvrir des lieux, à savoir ce qui se passe dedans, et ce sur tous les sujets, qu’ils soient économiques, sportifs, culturels, environnementaux, sociaux… », a rappelé le maire d’Amiens Brigitte Fouré au départ de la deuxième balade de l’année 2024. C’était le 13 avril, sous le soleil. Environ 250 personnes avaient répondu à l’appel de cette déambulation matinale aux côtés des élus, dont Clément Stengel, adjoint au maire délégué au secteur Ouest, et Stéphane Descombes, adjoint délégué à la démocratie locale. Ce dernier a d’ailleurs rappelé que la boîte à idées du budget participatif 2024 de la Ville reste ouverte aux propositions jusqu’au 5 mai. Pour soumettre une idée en faveur du bien commun et tenter de la faire financer, c’est ici.
Jean-Christophe Fouquet
Point de départ de la balade : Grimp’A Bloc, installé dans l’ancienne halle Chrétien. L’entrée est rue du Château-Milan. L’Amsom, bailleur de la Ville et du Département, y construit 36 logements locatifs prévus en janvier. À côté, quai Tellier, l’Amsom poursuit le programme Rives et Nature, 124 logements en accession sociale attendus pour l’été 2025.
La halle Chrétien a été réhabilitée pour devenir Grimp’A Bloc. Les lieux, ouverts le 13 mars, se sont depuis enrichis d’un restaurant. Huit personnes travaillent ici. La grimpe est accessible aux petits et grands, jusqu’à 4,5 mètres de haut pour ces derniers. Plus d’infos ici.
La halle Chrétien était déjà une réutilisation. Il s’agissait au départ d’un entrepôt d’avant-guerre qui servait au commerce fluvial. Particularité de la réhabilitation : avoir conservé, entre autres, la charpente d’époque, en bois. Un autre équipement sport/loisirs va bientôt en devenir le voisin : le skate-park, lauréat du premier budget participatif, espéré en fin d’année.
Le parc de La Hotoie va entamer son renouveau à l’automne, avec un début des travaux du côté des grilles, à l’est. Ce sera la partie tournée du parc vers l’urbain. Progressivement, d’est en ouest, la transformation du parc atteindra le bassin rond de La Hotoie, sa partie la plus naturelle. Pour des photos du parc de demain, c’est là.
Les armoiries de la Ville surplombent les grilles. Ces dernières servaient en effet à clôturer la cour de l’hôtel de ville jusqu’à la piétonnisation de l’hypercentre au début des années 90. La refonte du parc implique de les déménager de nouveau. Mais vers où ? « Si vous avez des idées, n’hésitez pas ! », a invité Stéphane Descombes. Une consultation est en effet prévue.
Les vieux bâtiments à l’abandon ont laissé place nette. Ici, au début de la rue du Faubourg-de-Hem, la nouvelle entrée du zoo se profile. L’endroit devrait être achevé au 1er février 2025. Il comptera l’accueil, des bâtiments techniques, administratifs, des salles pédagogiques et autres surprises.
Pierre Savreux, vice-président d’Amiens Métropole délégué à la culture (à gauche) et Xavier Vaillant, directeur du parc zoologique, ont présenté le futur des lieux. Un futur voué à la recherche et à la conservation des espèces, et bien sûr à l’attrait touristique. « Ces travaux de 37 M€ devraient, à terme, permettre au zoo d’atteindre l’équilibre financier », a expliqué Pierre Savreux. Bonne nouvelle du jour : la naissance le 22 mars de deux tigreaux de Sumatra !
Grosse étape de la balade urbaine, la friche Cosserat. Rachetée en 2004 par les industriels Criegee, elle a ensuite fermé ses portes avant de reprendre vie progressivement. Une partie de ses locaux accueille déjà CIT-Dessaint, la manufacture Bonvallet et l’association Bleu de Cocagne. En 2019, l’aménageur Réalités a repris une partie du site. Nom du programme : La Tisserie.
Elle fut la première à arriver ici, il y a un an et demi, suite à un appel à candidatures lancé par Réalités. L’atelier de tapisserie d’ameublement Bouchendhomme, également boutique éco-responsable, colle à l’ADN du site. Élodie Bouchendhomme y dispense aussi des cours en ateliers. C’était le cas au moment du passage de la balade urbaine.
Juste à côté de l’atelier Bouchendhomme, le brewpub La Filature, microbrasserie, bar et restaurant mené par les passionnés de La Cave du Houblon, a installé ses fûts en septembre dernier. Un lieu « familial et convivial également ouvert le dimanche », a rappelé Nicolas Prudhomme, l’un des hôtes. La bière brassée ici ne se trouve qu’ici, au restaurant. Pas la peine de chercher après en supermarché !
La “cathédrale” de Cosserat, structure emblématique des lieux, va être réhabilitée par Réalités et intégrer son vaste projet de logements / activités, qui prévoit un quart de conservation et de réutilisation de l’existant. Ce n’est pas pour tout de suite : les premiers coups de pioches sont attendus à l’automne et les premières livraisons fin 2026. Et la totale, soit environ 500 logements et 6 600 m2 d’activités ? Pas avant la fin 2029, le projet ayant pris du retard, notamment à cause de la crise sanitaire.
De gauche à droite : Louis Garnier, responsable commercial de Réalités (avec la cravate) ; Nicolas Prudhomme, du brewpub La Filature ; Philippe Dessaint, de CIT-Dessaint ; Clément Stengel, adjoint au maire délégué au secteur Ouest ; Brigitte Fouré, maire d’Amiens. CIT Dessaint, entreprise familiale centenaire de lingerie, a déménagé à Cosserat en 2019. Désormais spécialisée dans les tissus imprimés et le textile sportif, elle travaille notamment pour le hockey (Gothiques d’Amiens) et le foot américain, et pour des spectacles de reconstitutions historiques.
Fin de la balade du côté des anciens abattoirs, dans l’espace Alliance, route d’Abbeville. Le public a pu avoir un aperçu des actions d’insertion par le travail mené par l’association L’Îlot, installée ici depuis quatorze ans. Elle y forme et aide une centaine de personnes par an dans ses trois ateliers : mécanique, carrosserie et restauration. Sans parler de ses foyers d’hébergements, ailleurs en ville. Une action sociale largement saluée.
Prochaine balade urbaine le 1er juin