Beach Machine

La pratique de Miguel Miceli explore la mutation des paysages en mêlant sublime technologique, occultisme et écologie. Inspiré par une enfance entre un site archéologique en Sicile et Bruxelles, il interroge la superposition des temporalités dans des paysages façonnés par l’humain. Il travaille souvent à la lisière des territoires, à la recherche d’éléments porteurs de mémoires personnelles et collectives. Dans Beach Machine, une imprimante 3D est détournée et dessine les contours d’une île, évoquant l’érosion.
À travers sa pratique, il questionne des dualismes coloniaux entre nature et culture, sujet et objet, rêve et réalité, en mettant l’accent sur des êtres non-humains et des éléments inanimés.

Miguel Miceli (BE - 1992) est un artiste interdisciplinaire d’origine espagnole et italienne. Il est diplômé de l’ERG de Bruxelles et de la Slade School of Fine Arts de Londres. Il est actuellement étudiant au Fresnoy, Studio National des Arts contemporains à Tourcoing.

Sa pratique s’articule autour de la mutation du paysage, à la croisée du sublime technologique, de l’occulte et de l’écologie. Tissant des liens entre traditions ancestrales et modernité, il décentre le regard anthropocentrique au travers de narrations spéculatives et d’installations évolutives. Il travaille souvent à la lisière des territoires, à la recherche d’éléments porteurs de mémoires personnelles et collectives qui questionnent les dualismes entre nature et culture, sujet et objet, rêve et réalité.

Son travail a été exposé dans plusieurs centres d’art en Europe tels que Passerelle Brest, le Parc Saint-Léger, les Sheds Pantin, Le Goethe Institut Paris ainsi que dans plusieurs lieux émergents en Belgique et à Londres.
Il a participé à des résidences à Singapour, en Belgique, au Portugal, à Paris et en Corse.

Code et programmation : Antoine Meissonnier @ameisso

Musique : Quannu spunta lu suli, chanté par P. Palma, réarrangé par Miguel Miceli

Extrait de Canti Popolari della contea di Modica,
Recueil documentaire de chants populaires siciliens produit par le Rotary Club Ragusa.

Coproduction : Le Safran

ADAGP, Paris 2025