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Décembre : les fêtes de familles, les cadeaux, la joie des enfants, le sapin… Mais aussi les douceurs du palais ! Parmi celles-ci, un incontournable d'Amiens : le macaron. Vous connaissez surement son goût inimitable, mais connaissez-vous son histoire ? Retour gourmand dans le Trésor d’archives de décembre des Archives municipales et communautaires d'Amiens.

Ancienne boîte de macarons de la maison Viéville, deuxième moitié du XXe siècle. 5Z1467, Archives municipales et communautaires d'Amiens, don de Monsieur Bomy
Ancienne boîte de macarons de la maison Viéville, deuxième moitié du XXe siècle. 5Z1467, Archives municipales et communautaires d'Amiens, don de Monsieur Bomy

01.12.2024

Son origine exacte à Amiens est encore inconnue, mais on sait tout de même que le macaron a été introduit en France il y a plusieurs siècles. Ce serait l’italienne Catherine de Médicis qui l’aurait importé en France au XVIe siècle. La Cour était friande de cette « pâtisserie de menu service et de petit four faite de sucre, de farine et d’amandes douces pilées, taillées en petit pain plat et de figure ronde ou ovale » comme le décrira Alexandre Dumas dans son Petit dictionnaire de cuisine.

 

Nie nous y trompons pas, le macaron d'Amiens ne ressemble en rien au macaron parisien né au milieu du XIXe siècle chez le pâtissier Ladurée, constitué de deux petits gâteaux de meringue italienne entourant une ganache aux différents parfums.

 

Le trait commun est l’amande. Le macaron amiénois est un petit gâteau cuit au four, constitué de poudre d’amandes, de (beaucoup) de sucre, de blancs d’œuf, de miel et/ou de confiture d’abricot, et d’extrait d’amande amère.

 

Plusieurs « maisons » amiénoises ont fait leur renommée : pâtisseries Viéville, Brézin, Schaetjins, Lescouëf, Koenig, Gillmann,, Trogneux, Cambier, Desmarest… qui présentaient leurs macarons dans des boîtes toutes très jolies, souvent gardées et réutilisées par les personnes à qui on les avait offertes.

 

Quant à l’origine du nom macaron, les possibilités sont nombreuses. Nous retiendrons la plus poétique : makar veut dire heureux en grec, et makarôn désignaient les grands banquets aux nombreuses victuailles.

 

Notre trésor d’archives est une boîte de macarons d'Amiens de la maison Viéville, représentant la Cathédrale et le quartier Saint-leu, entourés d’éléments du blason d'Amiens : le lierre et les fleurs de Lys. Ce document fait partie du don très récent de Monsieur Bomy qui nous a confié dix anciennes boîtes différentes de macarons d'Amiens.

 

Le document :

Cote archives : 5Z1467

Technique : imprimé sur papier et carton

Date : années 1960

Support : papier et carton

Condition d’entrée dans les fonds : don

Conditions de conservation : boîte de conservation dans magasin sécurisé

Description : ancienne boîte de macarons d'Amiens de la maison Viéville, illustrée d’une photographie de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens et de maisons du quartier Saint-leu, entourées de lierre et de fleurs le lys, rappelant les armoiries de la Ville d'Amiens.

 

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