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À l’occasion de la Journée du transport public, le 20 septembre, retour sur l'histoire des transports en commun d'Amiens au travers du Trésor d’archives de septembre des Archives municipales et communautaires d'Amiens.

Le tramway électrique à Amiens en 1895, devant le cimetière de la Madeleine. Archives municipales et communautaires d'Amiens, 11Z94
Le tramway électrique à Amiens en 1895, devant le cimetière de la Madeleine. Archives municipales et communautaires d'Amiens, 11Z94

01.09.2024

Le premier réseau de transports urbains en France est une idée du philosophe et inventeur Blaise Pascal. En effet, en 1662, un arrêt du Conseil du Roi l’autorise à mettre en place cinq lignes dans Paris avec des horaires fixes, assurées par des carrosses de huit places. Néanmoins, cette entreprise fera faillite en 1677. Le transport public réapparaît ensuite à Nantes, mais bien plus tard, en 1826. Stanislas Baudry, ancien médecin militaire sous le 1er Empire, est alors propriétaire de bains-douches publics et cherche à y attirer du monde. Il met ainsi en place une voiture à cheval pour faire la navette. Devant le succès de celle-ci, il crée d’autres lignes à Nantes puis lance ce projet à Paris. Les réseaux de transports publics se développent ensuite dans les autres grandes villes du pays. Ils seront progressivement remplacés par le tramway, venu des États-Unis.

À Amiens, un tramway à traction hippomobile est construit en 1879. Il se compose de deux lignes, la première allant de l’église Saint-Acheul au faubourg de Hem, en passant par le centre-ville, la seconde de l’église Saint-Pierre à l’esplanade Saint-Roch. Elles représentent ensemble 10,676 km. La Société Anonyme des Tramways d’Amiens, avec qui la ville a passé une concession, électrifie le réseau en 1899. D’autres lignes se développent par la suite. À l’issue des travaux, en 1906, il existe huit lignes dont le nœud se trouve place Gambetta. La ville passe ensuite une concession avec La Compagnie des tramways d’Amiens. En 1932, celle-ci complète le réseau de transports en commun avec des autobus reliant Amiens à Longueau.

Les bombardements de mai 1940 et la bataille d’Amiens détruisent le dépôt de tramways situé quartier Saint-Acheul ainsi que la totalité des motrices. Elles sont, à partir de cette date, remplacées par des autobus loués au réseau parisien de transports publics.

Entre 1946 et 1964, un réseau de cinq lignes de trolleybus, dont le centre est situé place de l’Hôtel de ville, est mis en service. En cours de remplacement depuis plusieurs années, il laisse ensuite la place à des autobus thermiques. Ce réseau compte quinze lignes et est exploité par la Compagnie d’exploitation des transports amiénois (CETA). Cette dernière devient la Société d’économie mixte des transports amiénois (SEMTA) en mars 1982. Le réseau continue de s’étendre au cours des décennies suivantes, tout en faisant de la place Alphonse-Fiquet son point central. À partir de 2003, le réseau de transports public prend le nom d’ « Ametis », qu’il porte encore actuellement. En 2012, la société Keolis Amiens, l’exploitante du réseau, entreprend de le réorganiser et continuera par la suite de le développer.

 

Le document :

Cote archives : 11Z94

Technique : photographie en noir & blanc

Date : 1895

Support : papier

Condition d’entrée dans les fonds : don de Maurice Duvanel

Conditions de conservation : magasin de conservation

Description : Le tramway électrique à Amiens, devant le cimetière de la Madeleine.

 

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