Les projets «Re[pair]és»
La rivière à l’envers – [Chloé RANNOU] – [Eléonore MANTELLE] – Collectif à Travers
Adaptation de l’œuvre
Point de départ, l’histoire du roman La rivière à l’envers de Jean-Claude Mourlevat, que Chloé Rannou porte en elle depuis ses 10 ans et qu’elle relit plusieurs fois : Un jeune épicier orphelin de 13 ans, accueille dans sa boutique, une jeune fille, Hannah, à la recherche de l’eau de la Rivière Qjar " l’eau qui empêche de mourir". Débute alors une épopée extraordinaire, à la recherche de cette étrange rivière, à la découverte de pays et de personnages plus incroyables les uns que les autres. En 2021, elle recroise Eléonore Mantelle qu’elle a connue sur les bancs du lycée, elle lui confie le livre et son désir de l’adapter. L’envie de créer ensemble naît, apporter toute la magie que la lecture produit sur scène. Trouver le moyen de retranscrire la vélocité du voyage, l'émerveillement de la découverte, l'émotion des rencontres. Le théâtre d’ombres sera le support à leurs recherches. ┐
Petit musée des horreurs (dites) ordinaires - [Fanchon GUILLEVIC]
Recherche pluridisciplinaire - Tableaux performatifs – Création visuelle et sonore
Une guide Emilie, un endroit où l’on peut circuler parmi une galerie de tableaux performatifs, librement adaptés de faits divers. Un besoin de placer les spectateur·ice·s face à des réalités crues par la portée de l’esthétique poétique.
Dans la lignée de son engagement artistique, Fanchon Guillevic (alias Emilie) tente à travers sa création visuelle et sonore une sensibilisation à la réalité des violences conjugales, hétéronormées, envers les femmes. Ce parcours contemplatif est envisagé de sorte à limiter le risque d’un détournement du regard face à ces « petites » horreurs « (dites) ordinaires » afin que nous puissions, toujours plus nombreux·ses, nous liguer contre les violences faites aux femmes. ┐
1000 grammes – [Julie FORTINI] – Compagnie Les Roger
Ecriture et mise en scène
Au départ la découverte des travaux du psychologue social américain, Stanley Milgram, expérimentant le degré d’obéissance d’un individu face à l’autorité devant laquelle il se trouve et ce au lendemain du procès d’Adolf Eichmann, impliqué dans la machination nazie. Puis, la lecture du livre d’Hannah Arendt Eichmann à Jérusalem dans lequel, y est racontée la résistance passive des danois pendant la Seconde Guerre Mondiale. Les liens entre ces deux lectures seront l’axe de travail de la compagnie, mais comment faire naître au théâtre un sentiment de doute, alors que le lieu même impose une distanciation ? 1000 grammes tente alors le pari de donner l’illusion du choix pour oublier peu à peu la manipulation qui nous entoure par la création d’une fable où tout y est symbolisme et esthétisme. ┐