Les collections
collection systématique (espèces)
Les plantes y sont présentées selon la classification moléculaire qui est la règle adoptée aujourd’hui. En collaboration avec les professeurs chercheurs en botanique de l’UPJV( Université Picardie Jules Verne) et leurs étudiants, des panonceaux pédagogiques signalent le sens de visite ainsi que les grandes étapes dans l’évolution des plantes. Les plantes respectent la classification des plantes à fleurs appelée classification APGIV (Angiosperm Phylogenetic Group).
collection de plantes alimentaires et condimentaires (90 espèces)
Cette collection comprend des plantes vivaces ainsi que des plantes de cycle plus court qui suivent une rotation dans les 15 massifs qui y sont consacrés. Les fruits et légumes de consommation courante sont présentés aux plus jeunes ainsi que des légumes dit ’oubliés’, des espèces de culture exotique sans oublier les espèces sauvages de notre littoral picard. Sont présentées également les fleurs comestibles ainsi que les plantes condimentaires.
Les plantes médicinales
Les plantes médicinales sont classéesselon la pathologie qu’elles peuvent soigner (169 espèces):
- plantes anti-inflammatoires
- plantes agissant sur le système cardiovasculaire
- plantes agissant sur l’appareil respiratoire
- plantes agissant sur l’appareil digestif
- plantes agissant sur le système nerveux central
- plantes agissant sur l’appareil urinaire
Les plantes toxiques (60 espèces) mettent l’accent sur des plantes communes, des plantes utilisées en ornement mais aussi les plantes
souvent associées aux poisons.
Les plantes industrielles
Cette collection rappelle la place prépondérante qu’occupe la région Hauts de France dans les domaines de l’agriculture, l’industrie agroalimentaire, de la recherche végétale.
les premières plantes cultivées (30 espèces)
La Picardie est une terre riche en renseignements pour les archéologues et les paléobotanistes. La carpologie- étude des fruits et des graines conservés dans les sédiments archéologiques apporte des informations sur l’agriculture et l’alimentation végétale. Elle permet de connaître davantage l’histoire des plantes consommées, l’évolution des pratiques agraires et l’évolution des systèmes de production.
les plantes tinctoriales (17 espèces dont la Waïde), (espèces)
L’histoire des plantes tinctoriales utilisées dans l’industrie textile à Amiens est ancienne. Le Moyen Age voit naître une activité déterminante en Picardie, et en particulier à Amiens grâce à la Waide (Isatis tinctoria) pour la teinture bleue. Si la teinture des vêtements se fait actuellement par des colorants synthétiques, sont présentées ici les plantes qui ont réellement fait l’objet d’une culture comme le carthame, l’indigotier, le réséda, la garance.
les plantes à fibres (18 espèces)
Les fibres des plantes présentées ici se trouvent dans différentes parties du végétal : tiges, feuilles, fruits, graines et vont être utilisées pour la papèterie, l’industrie textile ou la sparterie. Beaucoup de plantes de cette collection sont connues de nom mais pas forcément de vue comme le papyrus, le coton, le murier…
des plantes cultivées pour les industries agroalimentaires (espèces)
On retrouve dans cette collection les cultures qui font la richesse de la région (Pomme de terre, endive, betterave à sucre, chicorée à café, ) les céréales ainsi que les engrais verts et cultures intermédiaires.
des plantes cultivées pour des usages non alimentaires (espèces)
On retrouve dans cette nouvelle collection de 2014 des plantes utilisées pour leur biomasse, celles transformées en biocarburant, les plantes à parfum, les plantes pour la fleuristerie, celles valorisées en matériaux de construction, les plantes dépolluantes. Le Jardin des plantes suit l’actualité des travaux de recherche sur les végétaux et notamment ceux de l’UPJV.
des plantes adventices des cultures (50 espèces)
Cette collection présente les plantes sauvages souvent jugées indésirables que nous avons séparées en 4 planches
- plantes messicoles
- plantes nitrophiles
- plantes de cultures sarclées
- plantes rudérales
Plutôt que d’étiqueter les plantes qui d’ailleurs se ressèment comme bon leur semble, des panneaux sont installés pour permettre aux visiteurs soit d’identifier une plante soit de rechercher une plante d’après photo.
des plantes fourragères (29 espèces)
On désigne par plante fourragère toute plante qui participe à l’alimentation des animaux domestiques. S’il existe 100 espèces considérées comme fourragères, seules 14 sont utilisées en prairies semées. Parmi elles, on trouve des céréales, des légumineuses riches en protéines et des plantes dont on utilise les racines.
une collection de plantes de milieux secs (espèces)
Communément appelée rocaille, cette collection ne date que de 2008. Installée à l’entrée du jardin, aménagée à la place d’un talus à grand renfort de pierres calcaires venues du Pas de Calais, l’objectif était de présenter différents écosystèmes d’un paysage alpin très minéral à un paysage de sous-bois en passant par les pelouses sèches ou « larris » des coteaux calcaires du Nord de la France.
Une grande partie des plantes ont été fournies par la SAJA (Société des Amateurs de Jardins Alpins) dont le Jardin des plantes a été membre jusqu’en 2011.
Les plantes sont étiquetées avec des étiquettes botaniques de couleur verte présentant le nom de famille, le nom scientifique ainsi que l’origine géographique. Depuis 2014, un massif de plantes de sous-bois fait face à la rocaille, enrichissant la collection de 48 espèces.
Collection de Fabacées (136 espèces)
Jusqu’en 2014, deux massifs étaient consacrés à des plantations thématiques, jusqu’alors plutôt à caractère ornemental. Pour conforter notre vocation de jardin botanique, nous avons décidé de consacrer ces massifs à une famille botanique. De cette manière nous pouvons communiquer sur ce qui détermine l’appartenance à une famille en prenant exemple sur les plantes présentées.
Notre choix s’est porté sur la famille des FABACEAE, famille très riche qui correspond bien au thème « des plantes, des usages et des Hommes’. On y trouve des plantes herbacées comme ligneuses, provenant de toutes les latitudes et vivant dans des milieux très variés. Quatre panneaux ont été réalisés pour communiquer sur cette famille.
Les plantes sont étiquetées avec des étiquettes en ardoise.
Collection de rosiers (27 variétés)
Depuis 2010, des rosiers ont été installés dans les massifs longeant les allées principales. Les groupes retenus sont présentés selon leur évolution chronologique, des rosiers botaniques aux rosiers horticoles, en passant par les rosiers galliques et les rosiers d’extrême orient.
Ces rosiers sont soumis à deux contraintes :
- le pH du sol qui reste très basique malgré des amendements
- la présence, surtout en été, de plantations saisonnières produites par l’équipe production du service Espaces verts et qui sert de vitrine du fleurissement de la Ville. Parmi ces plantes, des graminées et des espèces potagères (cardon, poirée) à fort développement ont tendance à étouffer les rosiers.
A cela s’ajoute le mode de gestion un peu compliqué puisque les plantations dans ces massifs sont réalisées par l’équipe production ou des apprenants du Cnfpt, l’entretien par les jardiniers du Service de Proximité Centre .
