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Les Robin.e.s des bennes évitent aux aliments, aux vêtements et même aux plantes de finir à la poubelle... puis partagent leurs butins.

Et que ça sauve ! 1 © Les Robin.e.s des bennes

08.06.2022

JDA 1016

En trois ans, Les Robin.e.s des bennes ont conquis plus de 5 600 personnes, dont 60 bénévoles très investis. L’association amiénoise de lutte contre le gaspillage et la précarité séduit tant par ses valeurs que son esprit collectif. « La charge de travail est énorme mais c’est toujours aussi beau », sourit Louise Boyard, à l’origine de l’association. Elle vient d’intégrer l’espace de coworking de La Machinerie, à Gare-la-Vallée, accompagnée par la fondation Bouygues Télécom. « Un super-soutien », assure la pétillante Louise.

 

Deux tonnes 
de nourriture par mois

Car la structure se développe. « On a commencé par l’alimentation : on récupère les invendus auprès de boulangers, maraîchers, grandes surfaces et on fait du glanage chez les producteurs. » Les produits sont distribués aux adhérents, déposés dans le frigo partagé de Saint-Leu ou cuisinés lors d’événements (disco soupe, repas...). Deux tonnes de nourriture sont ainsi sauvées chaque mois. Mais le volume est parfois tel que Les Robin.e.s planchent sur un projet de conserverie avec la Maison du colonel au square Friant. « L’idée est de se réapproprier des techniques antigaspi mais aussi de partager ce futur équipement. »

800 plantes par semaine

Les Robin.e.s organisent par ailleurs des freeperies (comprendre friperies gratuites). La dernière a permis d’écouler trois tonnes de vêtements et chaussures issus de dons. « Nous ne gardons que ce qui est en bon état. Les gens viennent de toute la région. Certains parce qu’ils n’ont pas les moyens, d’autres pour trouver une alternative à la fast fashion ou des pièces vintage... » Et depuis un an, ces mains vertueuses secourent aussi les végétaux avec l’action Sauve qui pousse. « On récupère près de 800 plantes et arbres par semaine dans les jardineries et supermarchés et on les soigne avant de les donner. On apprend aux gens à s’en occuper, tout en sensibilisant à la biodiversité. » L’envie d’une pépinière solidaire a d’ailleurs germé... Bientôt une corde de plus à l’arc des Robin.e.s !

Coline Bergeon

 

  • Freeperies : le 12 juin au festival Minuit avant la nuit, le 18 juin au château de Montières (grandes tailles)

  • Sauve qui pousse : le 22 juin lors de la Journée de solidarité à Étouvie 

 lesrobinesdesbennes.fr

 

Le jardin sur le bout des doigts

Somme Nature anime des ateliers gratuits dans
 les communes d’Amiens Métropole depuis mars.
 Les derniers rendez-vous ont lieu le 11 juin, de 9h à 11h,
 à Cagny, pour comprendre l’intérêt d’un jardin en relation avec les milieux naturels, et le 18 juin, de 15h à 17h, aux jardins ouvriers de Boves pour clôturer la saison en fête. Une date s’est ajoutée à l’île Sainte-Aragone le
 13 juin, à 14h, pour apprendre à créer son carré potager.

Inscriptions : 03 22 33 24 25 – mission4@somme-nature.fr

 

Et que ça sauve ! 2 © Getty Images

© Getty Images