Insécurité : un engagement de long-terme plutôt que des
déclarations

Les tragiques événements que nous vivons à Amiens sont le résultat d’une société fracturée qui laisse des femmes et des hommes dans la précarité, qui délaisse notre jeunesse, où les inégalités et les discriminations ne cessent de croître. Ce mal être général entraine les plus faibles vers des échappatoires qui les mènent aux addictions ou à la violence. Trop souvent le débat politique se résume à un combat de boxe entre d’un côté la Droite et l’extrême droite de la « Répression », et de l’autre la Gauche de la « Prévention ». Il faut en sortir. Les seules choses qui devraient nous mettre d’accord c’est de remettre de
l’humain avec :

• Une Police de proximité qui rassure.
• Une Police plus répressive quand la situation le nécessite.
• Des Personnels de santé, d’accompagnement social dans nos établissements scolaires
• Des Assistantes sociales, médiateurs et éducateurs sociaux qui accompagnent les plus fragiles pour les sortir de la pauvreté et de leurs difficultés et les guident pour régler leurs difficultés psychologiques, de santé, de logement ou autres.

• Des Personnels de santé pour prévenir et accompagner vers des solutions de sorties des addictions, des Personnels de la santé mentale, …

De l’humain, de la coordination territoriale et des moyens long terme. La responsabilité est collective et n’est pas le résultat de dérives. La venue des services de l’État au précédent conseil municipal a été un temps fort et nous conforte dans l’idée que la sécurité est un réel sujet.
Il est nécessaire d’engager un travail avec le département sur l’accompagnement social de notre jeunesse et sur certaines zones de notre territoire. Il faut se fixer des objectifs et des engagements, dans la durée et la concertation.
Notre volonté, et celle de nos collègues socialistes, c’est la reconstruction des piliers de notre République : la sécurité, la laïcité, les services publics … la citoyenneté !